1.944 migrants haïtiens illégaux vivant en République Dominicaine ont été déportés hier mercredi
Choisissant de ne pas s’exprimer ouvertement par un vote pour ou contre lors du scrutin organisé au siège des nations unies à New York avant-hier mardi au moment de l’adoption de la résolution créant la nouvelle mission politique spéciale du conseil de sécurité de l’organisation des nations unies BINUH qui remplacera la MINUJUSTH en octobre prochain, la République Dominicaine poursuit sans cesse, la chasse aux migrants haïtiens illégaux dans son pays et même au niveau de ses principales lignes frontalières.
Depuis quelques temps, les autorités migratoires de la république dominicaine tentent à tout bout de champ d’empêcher sans relâche aux migrants haïtiens en situation migratoire irrégulière de continuer à vivre sur leur territoire et même les interdire de fouler illégalement le sol dominicain. Après les derniers refoulements à la frontière dominicaine de plus de douze mille ressortissants haïtiens à la fin du mois de Mai, des vagues d’opérations de contrôle ont été menées à travers 13 autres villes de province cette semaine par des agents de police de l’immigration dominicaine et qui ont accouchées à l’arrestation de plus de 2.411 haïtiens.
Suite à ces opérations de recherche et de contrôle de l’immigration dominicaine menées la Direction Générale de la Migration (DGM) qui décide de ne rien lâcher dans la lutte pour l’éradication de la migration clandestine dans la zone, 1.944 migrants haïtiens en situation migratoire irrégulière en république dominicaine, ont été conduits hier mercredi à la frontière liant les deux pays afin de regagner leur terre natale.
Questionnés par plusieurs journalistes qui s’étaient rendus à la frontière pour recueillir leurs témoignages, ces compatriotes haïtiens qui sont majoritairement des pères et mères de famille et des femmes enceintes, ont affirmé qu’ils sont arrivés sans espoir, où ils se sont dépossédés totalement de ses biens par cette dernière décision de l’administration de Danilo Médina.
Certains d’entre eux ont dénoncé les autorités dominicaines en affirmant qu’ils ont des pièces et des documents pour justifier disent-ils, leurs statuts en terre voisine. Assurant également qu’au moment où ils ont été arrêtés, ils avaient l’habitude de circuler et de régler sans aucune contrainte ses activités personnelles en République Dominicaine.
Parallèlement, ils ont dénoncé les responsables de l’ambassade d’Haïti en République Dominicaine qui selon eux, n’ont jamais agit dénoncent-ils, pour défendre le droit des ressortissants haïtiens qui ont été souvent foulés aux pieds des autorités dominicaines. Ils lancent par la même occasion, un appel aux dirigeants haïtiens pour venir en aide afin de s’assurer d’une survie dans un pays qui est en proie à des sérieuses difficultés économiques engendrées par les dernières crises politiques.
RICHEMOND Johnson