Normalement les années se suivent et malheureusement se ressemblent pour une jeunesse haïtienne, toujours en pleine crise d’identité.
A qui la faute ? Qui sont les vrais responsables ... ?
Être jeune est toujours difficile partout à travers le monde, mais les jeunes sont aujourd'hui en Haiti, une catégorie dont le seul nom fait peur. lorsqu'il faut désigner les coupables d'un méfait ou d'incivilité on hésite peu " ce sont les jeunes ..." c'est sans doute le signe d'un malaise . Ils ont peut être actuellement, des raisons particulière manifestent l'inconfort de leur chemin entre les allées fleuries de l'enfance et les autoroutes de la maturité.
Malheureusement dans le pays nous avons une société haïtienne où les gens s’investissent plus dans les boîtes de nuit, dans le matraquage publicitaire pour l’alcool et la cigarette, au lieu de construire des bibliothèques, des centres de formations, des salles de spectacle, des librairies, des centres de recherches intellectuelles etc, pour pouvoir les protégés de la délinquance juvénile par exemple.
Il va sans dire que la jeunesse reste aujourd’hui le maillon fort de toute notre société. Éduquer son enfant et sa jeunesse est un gage de développement et d’investissement durable et rentable .
Les pays qui ont réussi à inclure les jeunes dans leurs stratégies de développement en tirent aujourd’hui des résultats positifs.
En effet, tant vaut la jeunesse, tant vaut la société. À chaque société, sa jeunesse.
En réalité quelle place occupe cette génération à l'aube de cette millénaire dans l'un des pays les plus pauvre de la planète ? Comment faire de ces jeunes des personnes autonomes et responsables afin qu’ils puissent prendre part activement aux décisions importantes de leurs communautés?
De part sa force, son jeune âge, sa motivation et son dynamisme, la jeunesse est synonyme d’espoir, de renouveau, de possibilité, de détermination. Quand on voit aujourd’hui ces jeunes qui laissent le pays " Pa Pil E Pa Pakét " vers l'Amérique latine cela devrait nous conforter dans nos avis et réflexions.
Pierre Kevin