Il est 5 heures du matin , le soleil se lève à l’horizon. Un vent très calme, des coqs chantent. Ils annoncent une nouvelle journée. Une journée pleine de vie , à travailler, à rêver un meilleur lendemain. Un lendemain porteur de bonheur et d’espoir . Depuis un mois , les riverains de la 3e circonscription de Port-au-Prince espèrent une 24 heures tranquille, qu’ils retrouvent enfin le sourire aux lèvres et qu’ils peuvent circuler sans la moindre inquiétude . Des habitants dorment à la belle étoile, sur des places publiques et des églises afin de sauver leur peau. Ils sont à bout de souffle, découragés par les événements.
Des tirs nourris, une odeur nauséabonde se dégage. Des mères et pères de familles s’inquiètent de l’avenir de leurs enfants. Ils perdent le sommeil. Cependant, les autorités dorment comme un bébé. La population à l’entrée sud de la capitale fait face à l’uns des moments les plus difficiles. Elle se sent délaissée, impuissante, incapable de constater de tel dégât. L’affrontement de deux groupes rivaux, jusqu’à présent la raison est incertaine. Et ce, toute la communauté haïtienne notamment des partis politiques sont indignés.
Les examens officiels de la classe de 9e AF et de Philo sont prévus pour le mois de Juillet. Les élèves de cette commune se trouvent dans une impasse difficile. Psychologiquement , cette situation pourrait avoir des conséquences néfastes sur leur mode d’apprentissage.
Récemment lors d’une conférence de presse, le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle annonce la délocalisation de plusieurs centres d’examens dans certaines zones dans la region métropolitaine en raison de l’insécurité qui prévaut à Port-au-Prince. Les élèves habitants à Martissant, subiront leurs épreuves dans la commune de Carrefour, tandis que ceux de Cité-Soleil et de Bas Delmas seront à Cité- Militaire. Selon certains observateurs, cette décision prouve clairement que les dirigeants ne veulent pas établir l’ordre et qu’ils sont en passivité avec les gangs.
Qu’en est-il des examens officiels? A quoi peut-on s’attendre des résultats? Auront-ils la possibilité de subir les épreuves? Ce sont entres autres des interrogations sur l’avenir de ces écoliers.