Depuis un certain temps les dates historiques sont réservées à des mouvements de rue anti-gouvernementaux. De Michel Joseph Martelly à Jovenel Moïse, les 18 novembre étaient consacrés à des mouvements de protestation débouchant sur des actes de violences. Le calme semble retourner ?
Cependant, les instigateurs des mouvements de rues désormais proches du pouvoir en place changent de stratégie. Le 17 octobre passé, aucun mouvement n'a non plus été remarqué à Port-au-Prince malgré une nette augmentation des cas de kidnapping ces derniers mois.
Face à cette situation, plus d'un se demande ce qui serait à la base de cette nouvelle stratégie.
Les problèmes contre lesquels les groupes manifestaient trouvent t-ils déjà solution ? Le pays devient-il plus sécuritaire ? l'État devient- il plus responsable? Les droits humains sont-ils plus respectés qu'autrefois ? Autant d'interrogations qui hantent l'esprit de certains citoyens de la capitale.
Il faut souligner aussi que durant une visite à travers quelques rues de la capitale après les activités commémoratives de la bataille de Vertières, aucun mouvement de protestation n'a été remarqué. Le seul mouvement réalisé la semaine écoulée contre l'insécurité n'a pas fait recette.