Le premier ministre Ariel Henry qui, selon plus d'un, doit partir le 7 février 2022 arguant que le mandat de Jovenel Moïse à partir duquel il trouve sa légitimité est arrivé à terme sort ses griffes. Si certains le pensent ainsi, Ariel Henry n'en démord pas et rappelle qu'il n'y a pas de provisions légales ni constitutionnelles pour désigner un président provisoire.

"Il n’existe aucune disposition légale ni constitutionnelle qui autorise quiconque à s’arroger le droit de désigner un président provisoire. J’espère que les uns et les autres finiront par comprendre que de telles initiatives ne font qu’approfondir les divisions", c'est du moins ce qu'il a fait savoir ce vendredi 21 janvier 2022 alors qu'il participe à la rencontre du Canada sur la situation sécuritaire en Haiti.
"Le 7 février ne marque pas la fin du mandat du gouvernement qui a la responsabilité d’organiser des élections libres et démocratiques. Le prochain locataire du Palais national sera un président élu librement par l’ensemble du peuple haïtien", a jouté plus loin le locataire de la primature.
Une réponse d'Ariel Henry aux initiateurs de l'accord Montana qui se prépare à élire un président provisoire et un premier ministre le 30 janvier prochain selon le calendrier établi par le Conseil National de la Transition qui travaille en ces sens.