Un vaste scandale de corruption secoue l’administration de Djina Guillet Delatour à la tête du Programme National de Cantines Scolaires. Mme Delatour est accusée de détourner plusieurs millions de gourdes de l’institution.
C’est Dickson Oreste qui a vendu la mèche. Il est un militant politique proche du gouvernement d’Ariel Henry. Cet activiste affirme avoir milité auprès du locataire de la primature pour maintenir Djina Guillet Delatour au poste de coordonnatrice du PNCS suite à une décision prise à son encontre par l’ancienne ministre de l’éducation nationale Marie Lucie Joseph.
M. Oreste accuse la coordonnatrice dans le détournement de près de 3 millions de gourdes de l’institution. Des rations sèches destinées aux écoles inscrites dans le programme sont vendues, dénonce l’ancien fer de lance des mouvements populaires contre le défunt président Jovenel Moïse. Mme Delatour envahit l’administration de cette boîte des membres de sa famille, reproche-t-il.
Toutefois, Dickson Oreste reconnait que, grâce à son influence, Djina Guillet Delatour a octroyé des contrats à trois de ses proches au sein de cette boîte. Selon ses dires, des véhicules du PNCS sont affectés à des particuliers qui ne fournissent aucun service au profit du Programme National de Cantines Scolaires.
Parallèlement, les démarches entreprises en vue d’obtenir le son de cloche de la responsable dudit programme sont révélées vaines.
À rappeler que c’est le trésor public à travers le Fond National de l’Éducation (FNE) et le Programme Alimentaire Mondiale qui alimentent le PNCS en rations sèches de manière à assurer la distribution des plats chauds au niveau des établissements scolaires enrôlés dans le programme.
Jean Allens Macajoux
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