À Tijuana au Mexique, plus d’une cinquantaine d’haïtiens se dit oui pour un mariage.
Après avoir été contraint d’inhiber à Tijuana depuis plus d’une année en raison des craintes de la prison à California puis suivi d’une propable déportation en Haïti imposée par l’administration de Donald Trump post -Obama, nombreux expatriés haïtiens se sont obligés à vivre une vie là-bas en attendant l’arrivée des éventuelles possibilités qui auraient l’emmenés vers les États-Unis d’Amérique. Comme ils l’espèrent.
Laissés le Brésil pays Sud-américain vers les années 2016 et 2017 avec principal dessein de se jeter vers la première puissance politique et économique mondiale en vue d’en procurer une meilleure condition de vie, mais depuis, de nouvelles mesures strictes relatives à l’immigration se sont imposées à l’autre bout du monde. Détention préventive prolongée,
et déportation accompagnée d’interdiction d’entrée aux États-Unis pendant plusieurs années.. Et pour cause, les haïtiens et haïtiennes par peur d’un retour forcé au bercail, ont dû s’entremêler à Tijuana, ville mexicaine, indépendante entre 1999 et 2000 située à l’État basse de Carlifonia sur la frontière reliant ces deux pays Nord-américain, afin de mener une vie à la quotidienne. De nouveaux enfants sont nés là-bas.
Ainsi, le week-end écoulé, soit le dimanche 6 mai 2018 à Tijuana à la basse Carlifonia au Mexique, plusieurs mariages entre des haïtiens avaient été célébrés. 19 couples différents de nos concitoyens venant d’Haïti, se disent « OUI » pour un mariage sacré afin de légitimiter leur vie en commun en présence du chargé d’affaires consulaires de l’Ambassade d’Haïti au Mexique, Nesly Numa qui avait assuré le rôle de célébrant. C’était leur deuxième célébration car il avait préalablement célébré 9 mariages.
Lors d’un entretien téléphonique avec un jeune homme pour en recueillir quelques petites informations ayant rapport à sa survie, il été clair et précis, sans langue de bois. Il a confié à notre rédaction que les conditions de vie là-bas sont plus moins à leur portée qu’en Haïti. Il ne compte plus faire marche arrière. Même s’ils n’ont pas en mesure de soutenir réellement les gens laissés mais ils ont parfois trouvé grâce au petit boulot réalisé un sou et l’envoyé en Haïti.
Les renseignements officiels fournis par les responsables de la migration du Mexique ont fait savoir que de nouveaux enfants haïtiano-Mexicains se sont nés sur la terre mexicaine. De novembre 2016 à nos jours, plus d’une cinquantaine soit 55 petits enfants ont été repérés. Ces nouvelles naissances ont permis à leurs parents haïtiens d’obtenir une résidence permanente qui leurs faciliterait à coup sûr certaines prévalences.
RICHEMOND Johnson
@richemond85