Des manifestations à Saint-Marc et aux Gonaïves ce mercredi 18 novembre pour exiger la démission de Jovenel Moïse
À l’instar des différentes contrées de la république d’Haïti qui ont répondu à l’appel de l’opposition politique, les villes de Saint-Marc et des Gonaïves ont manifesté ce mercredi 18 novembre 2020, jour de la commémoration du 217e anniversaire de la bataille de Vertières. Elles ont gagné les rues pour exiger la démission du président Jovenel Moïse.
Sous l’instigation de l’opposition politique à Saint-Marc ce mercredi 18 novembre 2020, plusieurs centaines de manifestants ont manifesté ce matin en vue de relancer la mobilisation pour exiger la démission de Jovenel Moïse. Tout au long du parcours, les protestataires ont lancé des propos hostiles à l’égard du chef de l’État haïtien qu’ils accusent d’être responsable le déclin du pays.
Présent à ce mouvement de protestation, l’ancien député de la commune de l’Estère à 50e legislature, Reynald Exantus, figure de l’opposition politique et membre de l’OPL, s’est félicité de la bravoure affichée par la population saint-marcoise qui a répondu à l’appel de l’opposition pour manifester dans le but de continuer de réclamer le départ de Jovenel Moïse.
« Nous sommes restés attachés à notre conviction. Nous avons gagné les rues aujourd’hui pour exiger le départ de Jovenel Moïse et de l’équipe du PHTK. Le pays ne peut pas continuer de submerger dans le bassin de cette équipe de corrompue. » A lâché l’ex-député Exantus qui pour une nouvelle fois, a exhibé son refus de cautionner la présence du président Jovenel Moïse au pouvoir.
Aux Gonaïves, cité de l’indépendance d’Haïti, à l’appel de la table de concertation réunissant des figures opposants à Jovenel Moïse, plusieurs dizaines et voire des centaines de manifestants ont gagné les rues. La manifestation s’était débutée à Raboto avant de prendre la direction de l’avenue des dattes où il y a eu des grandes maisons de commerce.
Au cours de cette journée de mobilisation anti-gouvernementale, les participants n’entendent pas lâcher prise. Ils promettent de continuer de rester dans les rues jusqu’à forcer au président Jovenel Moïse d’abdiquer au pouvoir.
Jusqu’au moment de la rédaction de l’article, aucun incident majeur n’a été signalé.
RICHEMOND Johnson