Dossier Psugo: l’ex directeur du CONATEL Jean Marie Guillaume qualifie de malhonnête le rapport de la FJKL
L’ancien directeur général du Conseil National de Télécommunication (CONATEL), Jean Marie Guillaume dit relever au moins 4 anomalies dans le rapport de la Fondation Je Klere qu’il qualifie de malhonnête.

« Par lettre en date du 12 juin 2015, la CNMP accorde au CONATEL son autorisation à priori pour recourir à la procédure de passation de marché de gré à gré avec la firme Bitek International après un appel d’offres pour lequel il n’y a eu qu’une seule firme soumissionnaire pour la fourniture et l’opération d’un système de monitoring du trafic national et international » de quoi mettre de côté le problème de passation de marché.
Pour le problème d’absence du document établissant le mode opératoire du projet fraude géré par Bitek International, il explique: Pour tous ceux qui sont familiers des pratiques administratives en matière de passation de marché, le mode opératoire du projet fait partie intégrante du contrat.
Il comprend: L’offre technique du prestataire, Le cahier des clauses administratives, le cahier des clauses techniques. En l’absence de ces documents, le contrat n’aurait jamais été signé par la CNMP ou la CSCCA, avance t-il.
La firme Bitek est parti avec les équipements à la fin de son contrat. Sur cette accusation, le concerné répond: il relève simplement de la paresse et de la malhonnêteté. En effet, les équipements installés au Network Operating Center du CONATEL peuvent être vus par ceux qui sont autorisés. Le CONATEL a procédé à un constat légal fait par un Juge de Paix afin d’établir la présence dans les locaux du CONATEL des équipements en question.
Et sur les soupçons de corruption, il conclut qu’aucun texte légal n’a jamais fait mention d’un projet ou d’une activité nommée PSUGO. En revanche, l’arrêté du 9 septembre 2011 « autorisant la déduction des fonds versés par les opérateurs à l’Etat Haïtien, via le CONATEL et le dépôt de la balance sur un compte spécial créé à cet effet.