États-Unis : le Congressman Georges Santos plaide non coupable
Arrêté mercredi matin, le représentant de New-York, Georges Santos a plaidé non coupable de 13 chefs d’accusation fédéraux retenues contre lui notamment de fraude électronique, de blanchiment d’argent et de vol de fonds publics. Par ailleurs, le représentant du parti républicain a dénoncé ce qu’il appelle « une chasse aux sorcières ».

Si lors des campagnes électorales, les candidats sont souvent appelés à embellir leur biographie, Georges Santos, dans son cas, a tout bonnement réalisé une performance digne des meilleurs enlumineurs. Élu au Congrès, le 8 novembre 2022, dans la troisième circonscription de New York, le représentant républicain s’était fait démasquer en fin de l’année.
En effet, les informations avaient révélé qu’il avait menti sur ses antécédents. Diplômes, carrière, famille : tout était faux. Plusieurs démocrates avaient appelé le Parti républicain à l’exclure s’il ne démissionne pas. Cependant, Georges Santos reconnu en tant qu’un imposteur ne s’était pas laisser faire.
Interpellé par la Police de New-York, mercredi 10 mai 2023, le membre du Congrès, agé de 34 ans, a été amené devant la Justice, ce jeudi. Selon les médias locaux, il a plaidé non coupable devant la juge magistrate américaine Arlene Lindsay au palais de justice fédéral de Central Islip, New York.
Par conséquent, le fils d’immigrés brésiliens, né dans le Queens, qui se décrivait comme « l’incarnation du rêve américain » a été condamné à être libéré moyennant une caution de 500 000 $ et a accepté de rendre son passeport.
À noter que Georges Santos s’était présenté comme juif, petit-fils de réfugiés ukrainiens ayant fui le nazisme, homosexuel, diplômé de l’université, brillant financier et qu’il possédait treize propriétés. Dans une interview qu’il avait accordée au New York Post, il s’était excusé en soutenant que « Tout le monde gonfle son CV. »