Guerre en Ukraine | Amnesty International tacle l’Occident dans sa gestion des violations commises ailleurs
Dans son rapport annuel, publié ce mardi, Amnesty International a annoncé que l’invasion de l’Ukraine par la Russie a dévoilé au grand jour l’hypocrisie des pays occidentaux qui ont réagi énergiquement à l’agression russe alors qu’ils ont fermé les yeux sur les graves violations commises dans d’autres pays aux quatre coins du monde.

Si l’invasion militaire russe en Ukraine est une préoccupation majeure pour les états occidentaux, ces derniers ont par conséquent fermé les yeux sur de graves violations commises dans le reste du monde, reconnaît Amnesty International. En effet, dans son rapport rendu public, mardi 28 mars 2023, l’organisation de défense des droits humains a taclé haut et fort ce qu’elle a reconnu comme étant une hypocrisie des pays comme les États-Unis, le Canada ainsi que l’UE dans leur gestion.
» L’invasion de grande ampleur de l’Ukraine par la Russie en 2022 a aussi dévoilé au grand jour l’hypocrisie des États occidentaux, qui ont réagi avec force à l’agression russe mais ont fermé les yeux sur de graves violations commises ailleurs, voire en ont été complices », a indiqué Amnesty International.
Parallèlement, ce mouvement qui rassemble 10 millions de militants invite les responsables à la tête de la coalition qui soutient l’Ukraine de changer de stratégie en visant de nouveaux partenariats pour affronter les défis à l’échelle mondiale.
« Les responsables à la tête de la coalition qui soutient l’Ukraine doivent redoubler d’efforts et nouer de nouveaux partenariats pour réaffirmer leur engagement en faveur d’un système international au service de la majorité de la population mondiale. » a soutenu l’organisation de Défense des droits humains.
Alors que des pays occidentaux notamment les États-Unis et le Canada soutiennent economiquement et militairement l’Ukraine en proie à une offensive russe, la crise sécuritaire qui sévit actuellement en Haïti est davantage mis de côté par ces derniers. Malgré les rencontres et les promesses à répétition du PM canadien Justin Trudeau et de l’administration américaine, rien n’est encore vraisemblablement décidé.