Haiti-Crise : Cinq(5) partis et regroupements politiques de l’opposition optant pour un accord politique signent une déclaration conjointe.

Jovenel Moise peut laisser sa peau au palais national s'il veut rester au pouvoir à tout prix en résistant à la furie populaire !

Haiti-Crise : Cinq(5) partis et regroupements politiques de l’opposition optant pour un accord politique signent une déclaration conjointe.

Alors qu’une aile dure de l’opposition politique écarte toute possibilité de dialoguer avec les hommes du pouvoir en place avant le départ de Jovenel Moïse, les partis et regroupements politiques En Avant, ENTENTE, FND, MTVAyiti et Operasyon Tèt Ansanm ont réunis le lundi 26 avril 2021 et ont signé une déclaration conjointe à travers laquelle ils plaident en faveur d’un accord politique inclusif entre les protagonistes de la crise.

Pour ces structures politiques, il est encore possible de trouver un accord qui doit nécessairement inclure le départ ordonné de Jovenel Moïse dont le mandat a pris fin le 7 février 2021; La mise en place d’un gouvernement d’union nationale et l’organisation d’élections honnêtes, transparentes et crédibles dans un délai techniquement et un climat sécuritaire rétabli.

Les partis signataires de cette déclaration indiquent avoir pris note de: La résolution 1168 du conseil permanent de l’OEA, constatant les violations de la constitution, la non-tenue des élections régulières pour renouveler démocratiquement le personnel politique, la gouvernance abusive par décrets, les violations systématiques des droits humains et la dégradation accélérée de l’environnement sécuritaire.

La déclaration de la présidente du conseil de sécurité des Nations Unies le 24 mars 2021 relatant, entre autres, la préoccupation dudit conseil sur les crises prolongées que traverse Haïti ; La déclaration du Haut représentant de l’Union Européenne Josep Borell ; La déclaration de la secrétaire générale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo, suite à l’envoi d’une mission en Haïti et la position du Core Group exprimant sa préoccupation sur le processus du changement de la constitution qui n’est pas suffisamment inclusif et transparent.

Ces prises de positions et déclarations susmentionnées témoignent que la communauté internationale est parfaitement consciente des gravissimes dangers qui planent sur Haïti dont la démocratie est mise à mal notamment par l’entêtement de Mr. Moïse à organiser un référendum inconstitutionnel, illégitime et impopulaire qui risque de plonger le pays vers encore plus de chaos et d’instabilité, ont souligné ces structures politiques.

Cette déclaration conjointe porte les signatures des anciens parlementaires comme Jerry Tardieu, Steven Benoît, Antoine Rodon Bien-aimé, Joseph Manès Louis et l’homme d’affaire Réginald Boulos.

Francky Belfort

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