Haïti: de la haine des organisations des droits humains vis-à-vis des policiers

PNH / Défenseurs des droits humains

Réginald Laleau et Anthony Dumas sont les cas les plus récents de policiers assassinés dans le pays. Mais saviez-vous que l'assassinat de "Zo Pwason" dans les Nippes a fait plus de bruits du côté des défenseurs des droits humains ?

Il s'agit d'un problème qui ne date pas d'hier. On l'appelle problème puisqu'il dérange de nombreux citoyens avec qui nous avions échangé dans le cadre de ce travail. Les organisations dites de défenses des droits humains font le travail avec un penchant pour les bandits en lieu et place des citoyens paisible de la société, commentent des citoyens.

PNH / Défenseurs des droits humains
PNH / Défenseurs des droits humains

Le Commissaire Muscadin avait décidé de se passer d'un énergumène, la Fondation Je Klere avait écrit au ministre de la justice pour exiger le renvoi de Muscadin arguant qu'il ne respecte pas les droits humains.

Quelques semaines après, deux policiers sont assassinés. Le cas de Réginald Laleau, inspecteur de Police, n'était pas suffisant pour porter des organisations comme la FJKL à réagir.

Des policiers sont conscients du mépris des organisations des droits humains

Deux agents de l'Unité Départementale de Maintien d'Ordre se sont confiés à nous sur cette haine naturelle de ses structures à l'encontre des policiers.

" Il ne s'agit pas d'être grand d'esprit pour comprendre que ces organisations des droits humains sont des entreprises, des business à haute portée économique. Moi je les prends pas au sérieux", a fait savoir ce policier agent 3.

" S'il y a une entrave au bon fonctionnement de la PNH ce sont les organisations de droits humains. Elles se disent de droits humains mais il serait mieux de dire droits des malfrats. J'en ai marre d'elles", a enchaîné l'autre agent de L'UDMO.

Et du côté du public, les avis sont partagés sur l'importance de ces organisations de droits humains.

L'Office de la Protection du Citoyen dans le même lot

L'OPC, organisme étatique travaillant dans la protection des droits des citoyens haïtiens est aussi dépassé.

Si l'office a fait quelques sorties à la suite de l'assassinat de Jovenel Moïse, de nombreux citoyens se demandent où est passé l'OPC à un moment où les droits fondamentaux des citoyens sont foulés aux pieds, où la criminalité atteint son paroxysme.

L'OPC n'a pas non plus réagi sur la situation des policiers qui se livrent en holocauste pour ramener la paix dans le pays, ont fait savoir certains citoyens.

Dans un pays où les droits des citoyens sont foulés aux pieds où ceux qui sont là pour apporter un regard sur la situation des droits de l'homme le font avec partie, où même les policiers ne sont pas exempts, on peut désormais se poser la question pourquoi cette haine des défenseurs des droits humains vis- à-vis les policiers?

Soulignons cependant que certaines de ces organisations entretiennent de bon rapports avec certains policiers. Ne dit-on pas que l'exception confirme la règle ?

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