Lors d’un Conseil des Ministres tenu, jeudi 28 septembre 2023, le budget pour l’exercice fiscal 2023-2024 a été approuvé. Alors que celui-ci entrera en vigueur à partir du 1er octobre prochain, selon les prescrits légaux, il se chiffre à 320.64 milliards de gourdes dont la priorité est accordée au MTPTC.
Depuis l’année fiscale 2020-2021, aucun budget n’a jamais été approuvé dans le pays. Ce qui signifie que le même budget 2019-2020 a été reconduit à trois reprises malgré les déficits budgétaires enregistrés et aussi les nombreux défis à relever dans divers secteurs. Sachant que les années passent et que les priorités ne pourraient être les mêmes, le gouvernement dirigé par le PM Ariel Henry a décidé d’approuver un nouveau budget pour le prochain exercice fiscal.
En effet, lors d’un Conseil des Ministres tenu, jeudi, le budget 2023-2024 a été adopté. D’après les informations fournies par le gouvernement à travers ses organes de presse et des relations publiques, ce dernier reflète les grandes orientations contenues dans la lettre de cadrage du locataire de la Primature transmise aux ordonnateurs, le 2 août dernier. Il vise aussi la continuité des efforts initiés depuis l’année dernière pour l’élaboration du deuxième cadre budgétaire à moyen terme 2023-2026.
Selon les informations fournies, le budget validé au Conseil des Ministres est élaboré autour de trois axes principaux notamment le renouement de la croissance économique, l’amélioration de la stabilité sociale et l’amélioration des conditions sécuritaires. Pour cela, celui-ci ce chiffre à 320.64 milliards de gourdes dont 75.3 proviennent des ressources domestiques
“Les dépenses projetées hors amortissement de la dette sont de l’ordre de 283.21 milliards de gourdes, soit une hausse de 19.51% par rapport au budget antérieur ; 50.6% des dépenses seront consacrées à la gestion des affaires courantes” ont précisé les responsables au niveau du Gouvernement.
“Les dépenses d’investissements publics dans le budget de l’exercice fiscal 2023-2024 s’estiment à 158.41 milliards de gourdes et seront financées à hauteur de 28.8% par le Trésor public (33.92milliards gourdes), 68.5% par des dons et emprunts (77.2 milliards de gourdes). Les immobilisations corporelles et incorporelles sont projetées à 2.7% des dépenses de capital” ont-ils poursuivi.
À noter que ce budget est validé selon les projections faites par le Gouvernement à savoir le renforcement du climat de sécurité, la construction d’infrastructures résilientes identifiées dans le PRIPS (Plan de relèvement intégré de la péninsule sud), la stabilité du taux de change et la disponibilité des produits pétroliers à la pompe.