Haïti: MTPTC, une déception sous la Direction de Rosemond Pradel
Avec l’arrivée de Rosemond Pradel à la tête du Ministère des Travaux Publics, Transport et Communication (MTPTC), les attentes étaient grandes quant aux améliorations nécessaires dans les infrastructures et services publics en Haïti. Cependant, les résultats obtenus jusqu’à présent sont décevants, laissant la population dans l’attente de changements concrets. Les problèmes persistants tels que l’état lamentable des routes, le manque de signalisation, les bâtiments inachevés et la négligence de secteurs clés comme celui de l’énergie, la télécommunication, l’eau potable soulève des questions sur l’efficacité du ministre Pradel et de son équipe.

Routes délabrées et absence de panneaux de signalisation
Depuis son entrée en fonction, le ministre Pradel n’a pas réussi à entreprendre des initiatives significatives pour améliorer l’état des routes en Haïti. Elles restent dans un état méconnaissable, parsemées de nids-de-poule et impraticables, ce qui entrave la circulation et affecte le commerce particulièrement. De plus, le manque flagrant de signalisation rend la conduite encore plus dangereuse et augmente les risques d’accidents.
Infrastructures défaillantes et insuffisantes
Le développement des infrastructures est un enjeu majeur pour le pays, mais malheureusement, le ministère n’a pas réussi à relever ce défi. Les projets de construction sont souvent laissés à l’abandon ou réalisés de manière anarchique, sans respect des normes de qualité. Cette situation compromet la durabilité des infrastructures et ne répond pas aux besoins de la population.
Négligence des secteurs essentiels
L’eau et l’électricité sont des services fondamentaux qui devraient être assurés par le gouvernement. Cependant, sous la direction du ministre Pradel, ces services sont souvent absents ou irréguliers, causant des désagréments quotidiens aux citoyens haïtiens. De plus, le manque d’inspection des véhicules automobiles contribue à l’insécurité routière, mettant la vie des usagers en danger.
Au vu de l’inaction et des lacunes observées au sein du Ministère des Travaux Publics, Transport et Communication, il est légitime de s’interroger sur la gestion de Rosemond Pradel à la tête de cette institution clé. Les promesses du président Jovenel Moïse en matière de développement des infrastructures semblent restées lettre morte. Face à cette situation, il est impératif que des mesures correctives soient prises rapidement pour remédier aux problèmes persistants et pour répondre les besoins urgents de la population.
Il est nécessaire que le ministre Pradel prenne conscience de l’urgence d’agir et mettre en place des politiques et des initiatives concrètes pour améliorer les conditions de vie des Haïtiens. Il devrait collaborer étroitement avec d’autres ministères et partenaires internationaux afin de mobiliser les ressources nécessaires pour mener à bien les projets d’infrastructures et de services publics.
De plus, il est essentiel que la transparence et la responsabilité soient renforcées au sein du MTPTC. Des mécanismes de suivi et d’évaluation devraient être mis en place pour garantir que les fonds alloués aux projets sont utilisés de manière efficiente et que les travaux sont réalisés conformément aux normes établies.
Enfin, il est crucial d’impliquer activement la société civile et les experts locaux dans la planification et la mise en œuvre des projets. Leurs connaissances et leur expertise peuvent contribuer à des solutions durables et adaptées aux besoins réels du pays.
Il est temps que le Ministère des Travaux Publics, Transport et Communication se positionne comme un acteur clé dans le développement d’Haïti. Les attentes de la population ne peuvent plus être ignorées, et des actions concrètes doivent être entreprises pour améliorer les infrastructures, les services de transport et de communication, ainsi que la qualité de vie des Haïtiens. Le ministre Pradel a la responsabilité de faire preuve de leadership afin de mettre en place les changements nécessaires pour répondre aux besoins du pays.
Robenson Brutus