Haïti passe du banditisme au Guérilla urbaine, selon le coordonnateur du Mouvement Point Final, Ulysse Jean Chenet

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Si on garde toujours à considérer l’insécurité en Haïti comme un simple problème de banditisme, on va prendre du temps à résoudre ce problème. Il faut appeler un chat, un chat et un chien, un chien.

Gang en Haïti

Avant 2004, on aurait pu parler de banditisme en Haïti avec les chefs de gangs de Cité-Soleil qui utilisaient des armes de points et des armes semi automatiques. On peut se souvenir de Amaral Duclona, de Tikenn, Dread Wilmé, etc…

Aujourd’hui, la situation est nettement différente, on a de vraies bandes armées dans le pays qui terrorisent la population. Qui prennent des communautés en otage. Qui font échec à la Police Nationale d’Haïti.D’ailleurs, il faut dire clairement que le niveau d’insécurité actuellement dépasse la capacité technique et logistique de la PNH.

Il ne faut pas oublier que la Police Nationale d’Haïti est corps civil qui n’utilise pas vraiment des armes de guerre et que les agents ne sont pas formés, ni entrainés pour faire face à ce genre de situation.

Absolument, il y a des anciens militaires au sein de la PNH, mais ça ne veut pas dire pour autant que la PNH est une force militaire. Absolument pas.

Mais, par contre, si on veut réellement éradiquer l’insécurité dans le pays, on peut faire une symbiose entre la PNH et la FAD’H, à condition qu’on met des matériels adéquats au service de ces deux forces complémentaires.

Si on refuse d’admettre que l’insécurité en Haïti n’est autre qu’une guérilla urbaine, nous faisons que commencer de compter des cadavres.

D’ailleurs, si l’on tient compte des calibres d’armes utilisés par les gangs armés dans le pays, on peut voir clairement que nous ne sommes pas en présence d’un simple phenomène de banditisme, mais plutôt, d’une guérilla urbaine qui s’installe dans le pays.

Autres choses, les stratégies d’attaque des gangs armés en Haïti, sont des tactiques militaires aguerries. La façon dont ils dominent des zones stratégiques pour assiéger la région métropolitaine de Port-au- Prince. Du Nord au Sud, de l’Ouest à l’Est.

Donc, il faut dire clairement que le pays fait face à une guérilla urbaine, un phénomène qui dépasse de loin la capacité de la Police Nationale d’Haïti qui se contente des slogans sans solution. Par exemple, Opération Terminator I et II, opération retour à la Plage et en dernier lieu, Opération Tornade I.

Le Coordonnateur du Mouvement Point Final, Ulysse Jean Chenet, croit qu’on doit réévaluer le niveau d’insécurité en Haïti pour donner des réponses appropriées pour arriver à éradiquer ce problème dans le pays qui se transforme en guérilla urbaine avec des gangs armés à travers tout le pays qui fonctionnent en fédération.

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