Haïti-Politique : Moïse Jean-Charles prône une transition d’une durée d’un an.

Haïti-Politique : Moïse Jean-Charles prône une transition d’une durée d’un an.

Alors que d’autres secteurs de la société civile et des partis politiques prônent une transition de deux à trois ans pour jeter les bases de la refondation du pays. Le leader de Pitit Dessalines, Moïse Jean-Charles, pense le contraire. Pour lui, la transition doit durer seulement une année.

Lors d’une intervention ce mercredi sur les ondes de la Radio Méga, l’ancien candidat à la présidence ne vas pas quatre chemins. Selon lui, ceux qui veulent une longue transition de trois ans n’ont pas d’autres objectifs que celui de déstabiliser le parti Pitit Dessalines dont le momentum est en sa faveur.

Aussi prône t-il une transition d’un an, dirigée par la seule femme juge à la Cour de Cassation avec un gouvernement composé de dix (10) ministres qui doivent tous, issus de la société civile et du secteur universitaire avec l’adhésion des hommes politiques.

Moïse Jean-Charles met en garde les hommes politiques contre toutes manœuvres visant à réclamer des porte-feuilles ministérielles.

Il n’en est pas question. Le parti Pitit Dessalines ne vas pas accepter ça, nous serons vigilants, aucun homme politique sur le terrain ne vas pas réclamer de porte-feuille ministérielle comme en 2004 et 2016 après le départ d’Aristide et de Martelly

lâche-t-il.

Pour l’ancien sénateur du Nord, cette équipe de transition aura pour mission de:
Résoudre le problème de l’insécurité ; Stabiliser le pays ; Former le CEP ; Jeter les bases pour la tenue du procès des fonds petrocaribe ; Réparer les victimes du régime PHTK ; Libérer les prisonniers politiques ; Jeter les bases pour attaquer le problème de la cherté de la vie et Organiser les élections.

Questionné autour de la faisabilité de cette feuille de route compte tenu du peu de temps accordé à l’équipe de la transition, Moïse Jean-Charles ne voit pas de contrainte. D’après lui, ce sera une transition << gason pa kanpe >>. Il est urgent qu’un chef d’État soit élu pour prendre les rênes du pays, poursuit-il. D’ailleurs, souligne t-il, il y a des grandes décisions qu’un pouvoir de transition ne peut pas prendre.

Par ailleurs, L’ancien conseiller politique de René Garcia Préval annonce le lancement à partir de demain jeudi 07 janvier, un ensemble de mouvements visant à contraindre le chef de l’État Jovenel Moïse de laisser le pouvoir le 07 février prochain.

Si le départ de Jovenel Moïse le 07 février prochain fait l’unanimité au sein de l’opposition politique. Comment procéder à son remplacement, la durée de la transition, la feuille de route, celui qui doit présider cette transition reste encore le grand dilemme à moins d’un mois de la date butoir.

Francky Belfort

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