Suite au séisme du 14 Août 2021, qui a sévèrement secoué le Grand Sud du pays, où des milliers de personnes sont mortes ou blessées et des milliers de maisons effondrées. Le gouvernement et les pays amis d’Haïti discutent sur les mesures à adopter pour éviter l'implantation des camps pour les sans abris, comme cela s'était produit après le séisme du 12 janvier 2010. En effet, ils veulent que les survivants de cette catastrophe soient traités avec soins.
« Il ne faut pas tomber dans les travers de 2010 à avoir des camps un peu partout », a indiqué le directeur de la protection civile, exprimant la peur que les abrités ne soient pas pris en charge comme voulu. « Il faut que les sinistrés soient traités avec dignité», a ajouté le DPC.
La communauté internationale pour sa part, n’a pas d’avis contraire. Après l’effondrement de plus de 50 milles maisons et l’endommagement de 77 milles autres, chiffres publiés par l’AFP, Federica Cecchet, la coordonnatrice de l’Organisation Internationale des Migrations (OIM) en Haïti, informe qu’il n’y aura pas de distribution de tentes aux sinistrés.
« Pour ne pas répéter les erreurs de 2010, il n’y aura pas de distribution de tentes, il n’y aura pas de création de camps. Nous allons adopter des stratégies pour permettre aux personnes de réparer et de construire leurs maisons », a expliqué Federica.
La DPC avait annoncé l’acheminement des denrées alimentaires, de l’eau potable, de l’aide médicale, des planches, clous, et des bâches plastiques dans les régions les plus sinistrés. Néanmoins, dans plusieurs zones éloignées de ces départements touchés, la situation s’aggrave de plus en plus. L’accès à l’eau potable, produits de première nécessité, logement, constituent des problèmes phares de la population.
L’État devrait penser à assister les zones les plus reculées sévèrement touchées par le cataclysme.
