Isaac Herzog, qui prendra ses fonctions le 9 juillet, a succédé à Peretz, 67 ans, une ancienne directrice qui a perdu deux enfants dans les guerres d’Israël et est connue comme « la mère des fils ».

Le parlement israélien a élu mercredi le vétéran du parti travailliste Isaac Herzog comme son 11e président, un vote qui a eu lieu alors que les législateurs de l’opposition se démenaient pour forger une coalition pour renverser Benjamin Netanyahu.

Herzog, 60 ans, a battu l’ancienne directrice Miriam Peretz pour remplacer le président Reuven Rivlin, élu en 2014 au poste largement cérémonial décidé par le parlement, ou Knesset. Le vote présidentiel de mercredi est intervenu alors que des politiciens israéliens de tous horizons tenaient des négociations de dernière minute pour concocter une nouvelle administration visant à mettre fin aux 12 années consécutives de mandat du Premier ministre Netanyahu.

La présidence israélienne exerce peu de pouvoir, rencontrant principalement les chefs de parti après les élections législatives et chargeant les candidats de former des gouvernements. C’est le Premier ministre du pays qui détient le véritable pouvoir exécutif. Mais le président a la capacité d’accorder des grâces une fonction potentiellement importante alors que Netanyahu est jugé pour fraude présumée, corruption et abus de confiance.

Herzog, qui prendra ses fonctions le 9 juillet, a succédé à Peretz, 67 ans, une ancienne directrice qui a perdu deux enfants dans les guerres d’Israël et est connue comme « la mère des fils ».

Issu de l’une des familles les plus prestigieuses d’Israël, Herzog a été élu pour la première fois au parlement en 2003, mais dirigeait plus récemment l’Agence juive paragouvernementale pour Israël, une organisation axée sur les relations avec les immigrants juifs et la diaspora.

Son élection le jour où les rivaux de Netanyahu pourraient prendre des mesures pour le renverser est tout à fait appropriée  en 2015, Herzog a tenté de renverser le Premier ministre, se présentant comme un contraste diplomatique modeste avec le grandiloquent « Bibi ».

Fils de Chaim Herzog  le sixième président d’Israël et ancien ambassadeur aux Nations Unies et neveu du célèbre diplomate et homme d’État Abba Eban, le nouveau président soutient la solution à deux États du conflit avec les Palestiniens.

Au cours de sa campagne de 2015, Herzog s’est engagé à relancer un processus de paix, se disant même prêt à  supprimer les colonies israéliennes si nécessaire.

Robinson JEROME