À l’occasion de la journée mondiale des tsunamis, ce dimanche 5 novembre 2023, il est important de rappeler les gens l’existence de cette catastrophe naturelle mais aussi de les sensibiliser sur les nombreux degats qu’ils peuvent provoquer. Ce phénomène s’est-il déjà produit en Haïti ?
Appelés aussi “raz-de-marée”, les tsunamis sont provoqués par des séismes ou d'autres éruptions sismiques dans les océans. Ils constituent des vagues gigantesques qui s'abattent sur les terres avec une force énorme, causant ainsi de grands ravages. Là où ils passent, rien ne reste encore si le phénomène naturel est rare dans la où les régions concernées car les personnes ne s’y attendent pas et, par conséquent, ne prennent pas de précautions.
En Haïti, deux tsunamis ont seulement eu lieu en presque deux siècles : en 1842 puis en 2010. Pour le premier, il s’est produit, au Cap-Haïtien, le 7 mai 1842 suite à un tremblement de terre d'une intensité de 8,1 selon l’échelle de Richter. Les vagues ont atteint jusqu’à 5 mètres de hauteur et ont provoqué la mort de 300 personnes. Elles avaient également atteint les Îles Vierges américaines et la République Dominicaine.
Le second tsunami a eu lieu le 12 janvier 2010 suite au séisme dévastateur qui avait fait plusieurs centaines de milliers de morts et de blessés. Les vagues ont atteint une hauteur de 3,2 mètres. Seulement trois personnes ont été victimes. Soulignons que ces évaluations se basent sur les données de la Global Historical Tsunami Database du National Geophysical Data Center, NOAA et World Data Service (NGDC/WDS), doi:10.7289/V5PN93H7 (anglais).
À travers le monde, le tsunami le plus dévastateur est celui qui a eu lieu au large de Sumatra (Indonésie), le 26 décembre 2004, suite à un séisme de magnitude 9,1 (la plus haute intensité enregistrée depuis 1960). La hauteur maximale des vagues avait atteint 35 m, soit celle d'un immeuble d'une dizaine d'étages. 230 000 morts ont été recensés sur les littoraux d'une dizaine de pays d'Asie du Sud-Est, dont 170 000 en Indonésie
Les tsunamis constituent une menace importante pour nous tous, mais ils sont particulièrement dangereux pour certains groupes de personnes, comme les femmes, les enfants, les personnes handicapées et les personnes âgées. C’est la raison pour laquelle certains consignes sont souvent partagés.
D’après la Protection Civile, pour ceux qui habitent dans les proximités de la mer, après un séisme, ils doivent évacuer la zone pour se rendre dans d’autres lieux de haute altitude notamment les montagnes. Certains signes peuvent indiquer qu’un tsunami va avoir lieu. Quand un bruit provient de la mer ou quand celle-ci recule, par exemple.