samedi 2 décembre 2023
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Jovenel MOISE contrôle les gangs selon des organisations de défense des droits humains

Par La Redaction
Jovenel MOISE contrôle les gangs selon des organisations de défense des droits humains

La rue semble devenir paisible ces derniers jours. La circulation fonctionne, l’embouteillage refait surface, les marchés sont remplis. Un calme apparent s’installe dans plusieurs recoins du pays. En dépit de tout, le problème de l’insécurité est loin d’être résolu. Jovenel Moise en a le remède. C’est ce que pensent des organisations de défense des droits humains.
Les récentes déclarations de la Commission Nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion (CNDDR) ne sont pas innocentes et sont susceptibles d’entraver l’image du pouvoir en place qui est déjà décrié depuis quelques temps. Ces déclarations laissent croire que des gangs observent une pause pour une période de deux mois environ. Cela laisse présager que les bandits vont chômer pour laisser le temps au pouvoir en place d’organiser son referendum en date du 27 juin 2021, soutient le directeur exécutif du centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH), Me Gédéon Jean, intervenant le 10 mai 2021 à l’émission Panel Magik. « Lorsque Jovenel Moise dit que le kidnapping est politique, cela montre qu’il maitrise la question. Et de fait, vous pouvez constater que les messieurs (bandits) disent qu’ils ne vont plus kidnapper à un  moment ou le pouvoir s’apprête à réaliser le référendum, a un moment où la CNDDR va disposer de plusieurs millions de dollars et le conseil électoral provisoire va gérer 20 millions de dollars des contribuables »,a martelé Me Gédéon à la dite émission à Radio Magik 9.
Partant de l’hypothèse que Jovenel Moise contrôle le kidnapping, le directeur du Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme croit que ce phénomène devient étatique. A ce stade, il rejoint Pierre Espérance, directeur exécutif du RNDDH qui a profité pour lancer un message à la communauté internationale faisant croire que l’argent aurait été distribué aux gangs pour observer une trêve, question d’apaiser le climat sécuritaire en vue du référendum du 27 juin prochain.  Il va jusqu’a indexer le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti qui a répondu positivement pour décaisser un montant de 20 millions de dollars en guise de récompense à ses gangs qui acceptent d’honorer leur part du matché conclu avec le pouvoir en place.
Tout compte fait, la population est laissée pour compte et n’a personne sur qui compter alors que les autorités sont de mèche avec ces bandits et les kidnappeurs qu’ils contrôlent.

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