La chasse aux migrants haïtiens se poursuit en République Dominicaine
À un moment où le pays paraît invivable et ne procure aucun signe de changement réel avec une situation socio-économique désastreuse où presque toutes les couches sociales semblent parer à un éclatement ou éclosion populaire sans précédents, les migrants haïtiens partout dans le reste du monde entier, continuent de faire face aux différentes mesures de restrictions et de décisions liées à la migration clandestine.
Selon les données migratoires officielles fournies par les responsables de la migration dominicaine, au cours du mois de Mai 2019, près de 12.745 migrants haïtiens ont été refoulés et/ou déportés à la frontière haïtiano-dominicaine en raison de l’irrégularité constatés à travers leurs situations en terre voisine.
Réagissant à ces opérations, le directeur général de la Direction Générale des Migrations (DGM), le lieutenant général Máximo William Muñoz Delgado a avancé pour dire qu’à travers plusieurs centaines de milliers d’haïtiens vivant en situation irrégulière et non conforme à la loi dominicaine, 8.026 d’entre-eux ont été conduits à la frontière liant les deux territoires afin de regagner leur pays d’origine en raison que leurs statuts ne correspondent pas aux exigences de la loi dominicaine.
Ces opérations de recherche, de détection et de contrôle dit-il, ont été menées dans plusieures contrées provinciales dominicaines et ont finalement abouti aux renvois de ces ressortissants haïtiens qui s’y habitent illégalement. Parallèlement, durant le mois de mai, les agents de sécurité frontalière qui s’enchargent de la sécurité et de la régularité des lignes frontalières des parties du territoire dominicain, ont intercepté 4.719 haïtiens qui tentaient d’investir clandestinement et illégalement le sol de la partie orientale de l’île et ont été vite refoulés en Haïti après avoir été contrôlés par les autorités migratoires de la république voisine.
La déportation suivie du refoulement de ces haïtiens va aggraver encore plus la situation dégradante du pays où les dirigeants se sont montrés incapable pour répondre aux desideratas de ses dirigés.
RICHEMOND Johnson