Confrontée à de sérieux problèmes de santé depuis sa création en 1995 auxquels s’adjoindent ses membres, la Police Nationale d’Haïti est dotée enfin d’un hôpital capable d’aider aux policiers et ses familles afin qu’ils puissent bénéficier des soins. Ce centre hospitalier est situé au Bon Repos, en Plaine.
Ce mercredi, la cérémonie d’inauguration et de l’ouverture de l’hôpital construit pour les policiers et les membres de leurs familles, a été organisée en présence de plusieurs personnalités dont le ministre de la justice et de la sécurité publique démissionnaire, Jean Roudy Aly, le commandant en chef de la Police Nationale d’Haïti Michel-Ange Gédéon, l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique accréditée en Haïti Michèle Sison et le responsable du service medical de la Police Nationale d’Haïti.
Durant plusieurs mois, des travaux de construction à haute main-d’oeuvre, le haut état-major de la Police Nationale d’Haïti a mis enfin disponible cet hôpital qui deviendra dit-il, une référence pour la santé des policiers qui se sont confrontés à de nombreuses difficultés de santé pendant et après l’exercice de leurs fonctions.
Lors de son allocution de circonstance, le commandant en chef de la PNH, Michel-Ange Gédéon s’est montré conscient de la situation des problèmes sanitaires des agents de la police nationale pour se procurer des soins de santé.
« Depuis mon ascension au timon des affaires de la police nationale d’Haïti en 2016, l’un de mes principales préoccupations durant mes trois ans de mandat, était l’ouverture de cet hôpital », se fait réjouir Michel-Ange Gédéon, qui par ailleurs, promet de faire venir à travers un processus de recrutement d’autres médecins et infirmières pour élargir la quantité des cadres travaillant pour le staff médical de la PNH.
Cet hôpital qui contient en autres des services d’urgence, de traumatologie, de la chirurgie, de médecine interne, d’obstétrique-gynécologie, la pédiatrie, la psychiatrie, la psychologie, a été hébergé sur une surface de 4 hectares de terres.
RICHEMOND Johnson
