Comme annoncé, la justice américaine a exécuté l’ordonnance de libération de l’ancien sénateur Guy Philippe, ce jeudi 7 septembre 2023. D’après des informations rendues disponibles par VOA Kreyol, l’ancien élu de la Grand’Anse n’a pas encore quitté sa prison d’Atlanta, en Géorgie, puisque les autorités haïtiennes n’ont pas encore transféré aux USA les documents nécessaires pour sa déportation.

Annoncé depuis quelques jours, le verdict est finalement tombé pour l’ancien sénateur Guy Philippe, ce jeudi, après avoir purgé l’essentiel de sa peine pour blanchiment d’argent lié au trafic de drogue aux États-Unis. Alors qu’il devait être remis, tout de suite après, aux services de l’immigration américaine, les processus légales ne sont pas encore achevés vu que les autorités haïtiennes n’ont pas acheminés vers USA les documents nécessaires.
Intervenant sur le média VOA Kreyol, l’avocat de Guy Philippe, Me. Louicher Jean Joseph qu’il a entamé toutes les démarches auprès des autorités concernées afin que le passeport de son client soit livré à temps. Ce qui n’a pas été fait.
“En tant qu’avocat de Guy Philippe, j’ai écrit le Ministre de l’Intérieure a.i., M. Ariel Henry pour lui demander de délivrer le passeport de mon client pour qu’il puisse entrer dans son pays. Jusqu’à présent, celui-ci n’a pas encore répondu à ma demande.” s’est-il plaint.
“J’ai pris l’initiative d’écrire l’ambassadeur d’Haïti à Washington et lui a même envoyé une copie conforme à défaut du passeport afin qu’il puisse délivrer une feuille de route permettant ainsi à l’ancien élu de la Grand’Anse de rentrer dans son pays. Jusqu’à maintenant, rien n’est encore fait.” à poursuivi l’homme de loi qui n’a pas raté l’occasion de dénoncer une certaine démarche du PM visant à empêcher Guy Philippe de rentrer en Haïti.
Jusqu’à les six heures de l’après-midi, le suspens était maintenu et actuellement aucune avancée ne semble faite dans ce dossier. Tout ce que l’on sait c’est que l’ancien officier de police, connu pour son rôle dans le coup d’État qui a renversé l’ancien Président Jean-Bertrand Aristide, en 2004, a purgé une bonne partie de sa peine de 9 ans de prison alors qu’il était inculpé pour blanchiment d’argent lié au trafic de drogue sur le territoire américain.