Le Centre de documentation anti-corruption de l’ULCC présenté à la Région Amérique et Caraïbes

0 18

Créé en mai 2022 dans le but de rendre accessible au grand public toutes les ressources documentaires relatives à la lutte contre la corruption, le Centre de documentation anti-corruption (CDAC) mis en place par l’ULCC à la Bibliothèque Nationale d’Haïti a été retenu et présenté comme bonne pratique à environ 30 États de la Région Amérique et Caraïbes par le directeur général de l’ULCC, Hans-Jacques Ludwig Joseph.

Hans Ludwig Joseph, Directeur de l’ULCC

La corruption demeure un fléau qui gangrène la société haïtienne. Elle hante l’ensemble des institutions du pays. De ce fait, à fin d’intensifier le combat contre ce dernier, les directeurs de l’Unité de Lutte Contre la Corruption et de la Bibliothèque Nationale d’Haïti, Hans-Jacques Ludwig Joseph et Dangelo Neard ont paraphé le lundi 9 mai 2022, un protocole d’entente autour de la création d’un centre de documentation anti-corruption (CDAC).

Dans le cadre de la 39ème réunion du Comité d’Experts auprès du MESICIC, mardi 14 mars 2023, le directeur général de l’ULCC, Hans-Jacques Ludwig Joseph a présenté au nom de l’Etat haïtien le rapport de progrès réalisé dans l’application des recommandations faites à Haïti. Au cours de cette réunion, il a mis en avant le Centre de documentation anti-corruption comme bonne pratique à environ 30 États de la Région Amérique et Caraïbes représentés par les Hautes Autorités anti-corruption à Washington DC.

« La république d’Haïti a donc jugé bon de proposer le CEDAC au titre de bonne pratique en matière de lutte contre la corruption. Elle reste convaincue que la production et la diffusion des connaissances sur les effets nocifs de cette dernière constitue l’un des moyens les plus efficaces pour venir à bout de ce fléau » a-t-il soutenu.

À noter que le Comité d’experts du Mécanisme de suivi de la mise en œuvre de la Convention Interaméricaine contre la Corruption (MESICIC) est un mécanisme de coopération entre les États établi dans le cadre de l’OEA. Il prend en compte une large participation d’organisations de la société civile et au sein duquel sont analysés les cadres juridiques et institutionnels de chaque État, son adéquation à la Convention interaméricaine contre la corruption, ainsi que les résultats objectifs obtenus en la matière.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Accept Read More

%d blogueurs aiment cette page :