Sébastian Pinera, le président de la Droite a annoncé ce lundi 9 avril que durant les 4 dernières années, le Chili a du faire face à une immigration inédite en provenance de différents pays d'Amérique latine et des Caraïbes.
Plus de 170 000 Vénézuéliens et 100 000 Haïtiens en 2017 se sont immigrés au Chili, soit le double par rapport à l'année 2016, à cause de la crise économique et politique qui frappe ces deux pays. Selon le président Pinera, si ces migrants ont choisi son pays, c'est pour son haut niveau de développement, mais aussi parce qu'aucun visa ne leur est exigé avant d'y entrer.
Sébastien Pinera déclare avoir pleinement conscience du fait qu'il existe au Chili une inquiétude croissante et justifiée, sur la manière actuelle dont se déroule le processus migratoire. Le moment est venu de mettre de l'ordre dans ce foyer que la nation chilienne partage .
Dès la semaine prochaine, Santiago exigera un visa préalable, pour plusieurs nationalités, à commencer par Haïti. Cela dit, le gouvernement présentera une nouvelle loi migratoire, pour remplacer le contexte migratoire actuel.
« Il a été décidé d'exiger un visa consulaire de tourisme, permettant l'entrée et le séjour au Chili pour une période de trente jours, à tout citoyen haïtien qui n'a pas pour but l'immigration ou le développement d'activités rémunérées dans le pays », relate le chef de l'État. Les Vénézuéliens devront eux aussi demander un visa, mais auront accès à un permis de résidence d'un an, avec lequel ils pourront travailler.
Sébastian Pinera, dont le gouvernement souhaite désormais contrôler les arrivées de
ces migrations, en particulier celle venue d'Haïti, sont mal vues par une partie de l'électorat de la Droite chilienne.
ROBINSON, JEROME
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