L'avocat de l'ancien Président américain Donald Trump, Joe Tacopina a déclaré, dimanche 2 avril 2023, que l'inculpation de son client au pénal, fait partie d'une persécution politique. Accusé d'avoir d'avoir versé 130 000 dollars à l'actrice et réalisatrice de films pornographiques stommy Daniels, pour acheter son silence sur une présumée liaison, lors de la campagne électorale de 2016, l'ancien locataire de la maison Blanche devra comparaître, mardi prochain, devant la justice pénale de New- York.

Inculpé au pénal, jeudi 30 mars dernier, par un grand jury de Manathan, l'ex-Président américain Donald Trump aura à comparaître, mardi 4 avril prochain, devant la Justice pénale de l'état de New-York. Si l'actuel Président Joe Biden a décliné tout commentaire à ce sujet, Donald Trump, comme le camp républicain, y voit « une persécution politique ». En effet, ce dimanche, intervenant lors d'une émission sur CNN, Joe Tacopina, l'avocat du milliardaire républicain, a déclaré que l'acte d'accusation contre l'ancien président n'aurait pas eu lieu sans sa stature politique. À noter que ce dernier espère brigué un second mandat en 2024.
"Il s'agit d'un cas de persécution politique", a déclaré l'homme de loi sur CNN. "S'il ne s'était pas présenté aux élections en ce moment - ce que les sondages ont d'ailleurs montré depuis que cela a été annoncé, son nombre a considérablement augmenté - il n'aurait pas été inculpé." a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, M. Tacopina a déclaré que l'équipe Trump ne bougerait pas d'un pouce pour rejeter l'affaire lors de la mise en accusation de mardi. D'après lui, une telle réaction pour le moment serait vue comme de la "mise en scène". Cependant, il a aussi ajouté qu'ils prévoyaient de le faire à une date ultérieure.
Parallèlement, l'avocat en charge de défendre l'ancien locataire de la Maison Blanche a également indiqué qu'ils ne demanderaient pas un juge différent, malgré les critiques et les affirmations de M. Trump selon lesquelles le juge par intérim de la Cour suprême de New-York, Juan Merchan, avait un parti pris contre lui.
"Mon client a le droit d'avoir un problème avec tout. Il a été politiquement persécuté. Ne vous y trompez pas » a-t-il laché. « Que vous soyez assis à droite ou à gauche, ou que vous soyez un partisan ou un détracteur de Donald Trump, cela devrait vraiment vous déranger. Cela devrait vraiment ébranler le cœur de ce que nous pensons que notre système de justice devrait être. Il ne devrait pas être armé pour s'attaquer aux opposants politiques. C'est ce qui se passe ici."
Si l'ancien Président américain ainsi que la plupart de ses alliés considèrent son interpellation comme une persécution politique, plusieurs voient une telle réaction de ceux-ci comme étant un argument de campagne qui pourrait finalement « remobiliser son électorat ».