« Il est inadmissible pour vous de vous faire passer comme les seuls représentants du secteur des
droits humains ». Telle est la réplique de l’OPC par le bais de Renan HEDOUVILLE au
secrétaire exécutif de la plateforme des organisations haïtiennes de droits humains, Alermy Pierrevilus, revendiquant son appartenance au secteur des droits humains dans le cadre des élections de son représentant au CSPJ.
C’est sur la base de ces tensions au sein du secteur que le CSPJ a jugé bon d’annuler les élections du 31 mars 2021 en recommandant de nouvelles et un audit indépendant suite à son évaluation du processus.
Si pour des organisations du secteur, le processus électoral est jugé comme clandestin et opaque, l’OPC prend le contrepied et dénonce le comportement totalitaire et antidémocratique de certains membres des organisations de promotion et de défense des droits humains.
Par ailleurs, le CSPJ partage l’avis et les inquiétudes de ces organisations susmentionnées dans la mesure où il n’est pas en mesure de donner une suite favorable à la désignation du représentant du secteur des droits humains à cause de graves défaillances et irrégularités constatées dans le cadre des élections y relatives.
Les intérêts semblent diverger autour de ce dossier tant dans la manière de designer le
représentant, tant dans le choix lui-même. Le processus doit être repris suivant des procédures établies et éprouvées conformément aux articles 4 et 5 de la loi du 13 novembre 2007, estiment plusieurs organisations du secteur qui critiquent le comportement inacceptable de Renan
HEDOUVILLE dans ce dossier.
Le CSPJ, jugeant bon de rétablir la sérénité nécessaire à la reprise du processus électoral,
recommande un audit de l’élection par une commission indépendante.
Enfin de compte, l’OPC se trouve dans une situation délicate qui semble vouloir lui accuser de mèche avec le pouvoir en place avec pour objectif d’entraver l’indépendance de la justice.