Le conflit diplomatique entre Haïti et la République Dominicaine a été abordé, lors d’une séance de travail, entre le Premier Ministre Ariel Henry et l’ancien Premier ministre britannique, M. Tony Blair, pendant son séjour à Riyad, dans le cadre du sommet Caricom-Arabie Saoudite.
La crise engendrée par la construction du canal sur la rivière Massacre à Ouanaminthe continue de faire l’objet de discussions entre les acteurs qu’ils soient locaux ou internationaux. Alors que la situation reste tendue entre les deux pays qui partagent l’île d’Haïti paralysant ainsi le commerce et entraînant aussi le déplacement massif des ressortissants haïtiens en terre voisine, toute tentative visant à trouver des solutions communes semblent au point mort.
Du 14 au 18 novembre derniers, pendant que le locataire de la Primature, accompagné du ministre des Affaires étrangères, M. Jean Victor Généus, de la ministre du Tourisme, Madame Luz Kurta Cassandra François, et d’autres cadres du gouvernement, s’était rendu à Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite, pour prendre part au Sommet Caricom-Arabie qui a eu lieu les 16 et 17 novembre, il a rencontré plusieurs dirigeants d’autres pays.
Pendant son séjour dans le pays du Moyen-Orient, le Chef du gouvernement s’est entretenu avec l’ancien Premier ministre britannique, M. Tony Blair. Avec des membres de son institut, engagé dans le changement global « Institute for Global Change », l’ex dirigeant britannique et le PM Ariel Henry ont tenu une séance de travail dans lequel les deux parties ont travaillé sur la recherche d’une solution négociée au conflit qui oppose Haïti à la République Dominicaine en ce qui a trait à l’utilisation des eaux de la Rivière Massacre.
“Pendant mon séjour à Riyad, j’ai eu une séance de travail avec l’ancien Premier ministre britannique, M. Tony Blair, et des membres de l’équipe de son « Institute for Global Change ». La rencontre s’est déroulée autour de la recherche d’une solution négociée au différend frontalier opposant la République Dominicaine à la République d’Haïti pour l’utilisation des eaux de la Rivière Massacre.” a fait savoir le neurochirurgien sur son compte X.
Environ trois mois après le début du conflit diplomatique entre les deux nations, engendré par le projet entamé par les Haïtiens qui consiste à détourner l’eau du fleuve frontalier, les dirigeants des deux pays n’arrivent toujours pas à trouver un accord. D’un côté comme de l’autre, des mesures sont prises soient pour contrecarrer les travaux de construction du canal soient pour paralyser totalement toutes activités de commerce.