À l’occasion de la célébration des 220 ans de la Bataille de Vertières, des membres du gouvernement se sont rendus au MUPANAH pour rendre hommage aux ancêtres qui ont pris part à cette glorieuse bataille qui a conduit vers l’indépendance d’Haïti.
En lieu et place du Premier Ministre Ariel Henry, actuellement présent à Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite dans le cadre d’un sommet, le Ministre de l’Économie et des Finances, M. Michel Patrick Boisvert s’est rendu au MUPANAH pour honorer les Héros de l’indépendance à l’occasion de la 220e anniversaire de la victorieuse Bataille que les ancêtres avaient mené à Vertières, dans le Nord.
Accompagné de la Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Mme Émelie Prophète Milcé ; du Ministre de la Défense, Dr Enold Joseph ; du Haut État-major des Forces Armées d’Haïti (FAD’H), Jodel Lesage, du DG de la Police Nationale d’Haïti, Frantz Elbé ; et d’autres hautes fonctionnaires de l’État, le titulaire du MEF, qui assure l’intérim, a déposé une gerbe de fleurs au pied de la statue du Père Fondateur de la nation haïtienne, Jean Jacques Dessalines.
Actuellement du côté de Riyad, en terre arabe, pour participer au sommet CARICOM-Arabie Saoudite, le locataire de la Primature n’a pas manqué l’occasion de célébrer cette Bataille qui représente un pas important vers l’indépendance nationale. Il a profité pour rappeler l’importance qu’il en est de reconstituer l’armée en l’adaptant pour qu’elle répond mieux aux défis actuels.
“Aujourd’hui, nous sommes en train de reconstruire une force de défense nationale, car l’armée haïtienne a besoin de se renouveler et de se donner de nouvelles missions adaptées à l’époque actuelle et aux enjeux modernes de défense du territoireet particulièrement contre les menaces naturelles accrues qui ont tendance à augmenter considérablement avec les changements climatiques.” a écrit le PM sur son compte X (ancien Twitter)
18 novembre 1803-18 novembre 2023, 220 ans depuis que nos ancêtres ont su faire le nécessaire pour combattre le joug de l’esclavage par la force. Bien que sanglant, la lutte a été légitime. Elle avait permis aux héros de croire davantage en leur capacité à forger un État libre, la Première République Noire.
220 ans après, Haïti piétine, elle plonge dans la boue de la honte, du mépris, de la trahison et de la haine. Elle meurt en silence par ses propres fils. Ceux qui l’ont rejetée ; ceux-là même qui disent travailler pour sa prospérité et pourtant ne pensent qu’à leurs intérêts mesquins. Cette date est une occasion pour nous de réfléchir sur ce que nous pouvons faire de mieux avec notre chère Haïti comme les Héros de Vertières en ont su avant nous.