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ANAMAH

Haïti: Conflit CSPJ-Exécutif, un nouveau blocage pour la justice
Justice

Haïti: Conflit CSPJ-Exécutif, un nouveau blocage pour la justice

Par La Redaction 10 octobre 2022
écrit par La Redaction

Le gouvernement en place et le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) sont à couteaux tirés. Des associations de magistrats viennent de confirmer le malaise. Le refus du CSPJ de participer à la nomination des juges à la Cour de Cassation serait le nœud gordien de ce nouveau conflit ouvert.

Haïti: Conflit CSPJ-Exécutif, un nouveau blocage pour la justice
Le chef du gouvernement haïtien Ariel Henry

Pour rappelle, en date du 30 septembre 2022, dans une correspondance, le chef de la primature avait décidé de retirer du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire sa capacité d'ordonnancer. Cette décision est, de l'avis de plusieurs associations de magistrat, une réponse du gouvernement au CSPJ qui décide de ne prendre part au processus devant déboucher à la nomination des juges à la Cour de cassation engagé par le gouvernement.

L’Association Professionnelle des Magistrats (APM), l’Association Nationale des Magistrats Haïtiens (ANAMAH), le Réseau National des Magistrats Haïtiens (RENAMAH) et l’Association des Juges de Paix Haïtiens (AJUPHA) disent dénoncer avec véhémence la décision du Premier Ministre Ariel HENRY de bloquer in extenso le service public de justice par sa correspondance en date du 30 septembre 2022. Les associations signataires croient que cet acte est une mesure de représailles.

Ariel Henry invité à faire retrait de la décision

Ces Associations citées plus haut sont claires dans cette position commune exprimée via un communiqué ce dimanche 9 octobre 2022. Elles invitent le Premier Ministre à rapporter cette décision sans délai et se réservent le droit d’utiliser tous les moyens légaux pour la combattre au cas où elle serait maintenue.

Elles demandent aux magistrats de l’ensemble des tribunaux et cours d’attendre leur mot d’ordre au cas où rien n’est fait pour solutionner ce problème. Donc si rien n'est fait comme souhaité, il faut s'attendre à des mouvements d'arrêt de travail pour une justice déjà moribonde.

Ariel Henry ne peut rien faire en terme d'avancée vers la mise en place d'un Conseil Électoral Provisoire sans que la Cour de Cassation ne soit fonctionnelle. Ne pas trouver les moyens pour pallier ce vide restera toujours un manque à gagner pour lui et son équipe déjà mal embarqués avec cette crise dans laquelle ils ont plongé le pays avec le dossier du carburant.

Un pays qui va de crise en crise

Au côté de la crise politique, crise humanitaire, le système judiciaire déjà en crise se prépare à voir amplifier d'avantage sa situation déjà corsée. Avec une situation carcérale où des prisonniers en détention préventive prolongée, passent souvent 5 à 6 ans, sans être jugés.

Et comme conséquence, le dysfonctionnement de l'appareil judiciaire provoque la surpopulation carcérale et ses corollaires.

Selon nos informations, les prisonniers continuent de mourir de faim et de soif au pénitencier national où les autorités judiciaires ne font pas de souci. Elles attribuent le décès des prisonniers à un problème de tuberculose sans pour autant penser aux prisonniers qui passent deux à trois jours sans rien prendre.

Donc, laisser les juges entrer en grève devant cette justice en lambeau, serait catastrophe judiciaire pour le pays si l'on tient compte de l'aggravation de la situation.

10 octobre 2022 0 commentaire
Cour de cassation
Justice

Haïti-Justice : la réouverture des tribunaux dans l'impasse

Par La Redaction 2 octobre 2022
écrit par La Redaction

Partis en vacances après une année judiciaire de tous les maux, les acteurs judiciaires se préparent à reprendre leurs activités le 3 octobre prochain. Cependant, pour cette année, la réouverture soulève de grandes inquiétudes au niveau des éléments de l'appareil judiciaire.

Cour de cassation
Cour de Cassation de la République d'Haïti

Le premier ministre et son équipe se préparent à lancer les activités en absence du président de la république. Ainsi, par le biais de son cabinet, le chef du gouvernement avait déjà convoqué les acteurs à une séance de travail afin de mieux préparer cette rentrée qui se fait dans un contexte de crise avec la Cour de Cassation, un élément fondamental, dysfonctionnel. La Cour n'a pas de président et manque aussi de juges lesquels devraient faire fonctionner la plus haute instance judiciaire du pays.

Cependant, des acteurs refusent de prendre part aux initiatives lancer par le premier ministre Ariel Henry en vue de préparer cette rentrée judiciaire spéciale. Et au nombre des entités qui ont repondu négativement à l'invitation du premier ministre, on retrouve la Fédération des Barreaux d'Haïti. Dans une correspondance adressée au chef de la primature, la Fédération des Barreaux d'Haïti recarde Ariel Henry qui traite la justice en parent pauvre et annonce sa non participation à cette activité.

Elle évoque comme éléments pour justifier sa décision, le Palais de Justice de la plus grande juridiction du pays qui est aux mains des gangs armés depuis le 10 juin 2022. Aucun effort n'a été fait par l'équipe en place pour reprendre le contrôle du palais ou du moins conférer un autre local au palais de justice. Elle ajoute que la situation de la Cour de Cassation qui est dysfonctionnelle et certains commissaires de gouvernement qui agissent en dehors des normes pour le compte du gouvernement en place. Donc pour la FBH, les conditions ne sont pas réunies pour rouvrir les tribunaux.

Des associations de magistrats suivent de prêts le gouvernement sur le dossier de la Cour de Cassation

La situation au niveau de la Cour de Cassation est un véritable dilemme pour le gouvernement. Car il n'y a pas de provision légale pour combler le vide. Et face aux conséquences que ce vide peut provoquer pour l'avenir de la république, des rumeurs feraient croire que le gouvernement songerait à combler le vide existant au niveau de la dite Cour , de quoi réveiller des Associations de magistrats qui suivent de prêts le dossier.

"Des rumeurs persistantes font croire que le gouvernement s’apprête à nommer des juges à la Cour de Cassation de la République à l’aube de la nouvelle année judiciaire. Si ces rumeurs sont fondées, il s’agirait d’un acte maladroit qui va certainement ouvrir un nouveau chapitre d’enlisement de la crise haïtienne", ont fait savoir l'Association Nationale des Magistrats Haïtiens (ANAMAH ), l’Association Professionnelle des Magistrats (APM) et le Réseau National des Magistrats Haïtiens (RENAMAH) dans une note conjointe.

Ces associations de Magistrats signataires soulignent qu'elles n''entendent pas cautionner aucune initiative de ce genre qui aura pour conséquence d’entacher la carrière des Magistrats.

Elles invitent donc le gouvernement à cesser toute manœuvre visant à combler le vide à la Cour de cassation en dehors des normes.

Maintenant il reste à suivre le comportement du gouvernement face aux appels de ces associations de magistrats et de plusieurs autres organisations de la société civile.

Soulignons toutefois que la réouverture des tribunaux est fixée pour le lundi 3 octobre 2022. Pour cette même date, de nouvelles journée de mobilisations sont donc annoncées en vue de protester contre la décision du gouvernement d'augmenter le prix du carburant.

2 octobre 2022 0 commentaire
Cour de cassation
JusticeSociété

TROIS RAFALES À BLANC

Par INSERTION DEMANDÉE 31 mai 2022
écrit par INSERTION DEMANDÉE

Dans leur levée de bouclier contre les avocats dans le processus de nomination des juges à la Cour de cassation, les syndicats de magistrats sortent le grand jeu, leurs meilleures artilleries, des munitions de calibres divers, allant d’une démarche normale d’affrontement des arguments aux coups bas indignes des professions du droit. Tous les coups sont bons pour claquer la porte aux nez des avocats dans la magistrature.


Pour tenter de vaincre le bon droit, les syndicats de magistrats avancent sur trois fronts:
Une tentative de fonder en droit leurs allégations Cette première démarche consiste essentiellement à établir l’abrogation de Décret du 22 aout 1995 qui consacre l’intégration dans la magistrature par la Loi du 27 novembre 2007 portant statut de la magistrature.

Cour de cassation
Cour de cassation (photo archive)


Après un long moment d’observation (surement pour voir jusqu’où va la mauvaise foi de ces magistrats), les avocats montent leur camp pour défendre leur territoire (pour faire valoir leur droit) en accablant leurs adversaires par des arguments qui font l’effet de coups de massue :
Le Barreau de Port-au-Prince dans sa note en date du 16 mai 2022, recommande gentiment aux magistrats contestataires une relecture des articles 175, 176, 184-2 de la Constitution, des articles 13 à 15 du Décret du 22 aout 1995, pour ensuite leur rappeler que l’espace judiciaire n’est pas une chasse gardée des magistrats en fonction, et le plus important, que la présence des avocats dans la magistrature est une valeur ajoutée pour la justice.
A la même date que dessus, la Fédération des Barreaux d’Haïti dit prendre acte de la campagne des syndicats de magistrats dont le but consiste à barrer la route aux avocats. Une attitude que la FBH qualifie d’incongrue. La Fédération rappelle que l’article 15 du Décret du 22 aout 1995 a toujours prévu les deux conditions alternatives pour être juge à la Cour de cassation.


Toujours à la même date, le Conseiller au CSPJ, Me Evens Fils, comme pour se désolidariser de la démarche corporatiste de certaines autorités du CSPJ , rappelle que si la loi intemporelle et impersonnelle n’interdit pas l’intégration directe des avocats à la Cour de cassation, ce n’est pas aux syndicats de l’interdire.
Depuis lors, des voix de la profession d’avocat, parmi les plus avisées, se lèvent pour rappeler aux syndicats les limites de leurs prérogatives. C’est ainsi que Me Sonet Saint Louis, dans une note en date du 17 mai 2022 leur rappelle que le pouvoir judiciaire n’est pas la boutique des associations de magistrats. Me Samuel Madistin, dans une intervention dans la presse en date 25 mai 2022, établit la dangerosité du comportement des syndicats de magistrats qui ne jurent que par l’occupation d’espaces de pouvoir aux fins de faire une main mise sur la justice. Ce qui, selon Me Madistin, représente un danger pour la justice et pour l’Etat de droit. Quant à Me Patrick Laurent, dans son intervention en date du 27 mai 2022, sans effort, avec une pédagogie empreinte d’un naturel pour le moins déconcertant, montre la légèreté de l’argumentaire des magistrats qui ont voulu expliquer l’interdiction de l’intégration directe à la Cour en tentant de prouver que la Loi de 2007 aurait abrogé le Décret de 1995.
En un rien de temps, les arguments des magistrats ont été balayés par ces généraux de l’avocature haïtienne, contraignant ainsi les magistrats à constater leur débâcle.
Faire passer les avocats pour les pestiférés de la magistrature
Sachant que leurs arguments allaient être rejetés (comme de fait ils sont rejetés d’un revers de main), en même temps qu’ils tentent de fonder en droit leur prétention, les magistrats procèdent à des attaques personnelles en cherchant à jeter le discrédit sur les avocats. Cette tentative a été initiée par l’Association Nationale des Magistrats Haïtiens (ANAMAH) qui, dans sa correspondance au CSPJ en date du 20 avril, n’a pas du tout aménagé les avocats en les considérant comme étant les pestiférés capables de faire perdre l’embryon de confiance qu’inspire le pouvoir judiciaire.
Les répliques des avocats ont été claires. S’il y a eu un embryon de confiance dans la magistrature, la contribution des avocats y était considérable. Car la présence des avocats dans la magistrature a toujours représenté un garde-fou important face à la propagation des mauvaises pratiques, a précisé la Fédération des Barreaux d’Haïti.
Dans ce même angle de tir, deux exemples ont été utilisés à titre d’illustration : Le premier exemple est celui de l’honorable Magistrat Georges Moise qu’on ne peut ne pas citer quand on veut parler des magistrats les plus compétents et les plus intègres de l’histoire récente de la Cour de cassation. Cet exemple a démontré combien la magistrature a bénéficié de la présence d’un avocat pour la confirmation de la noblesse de la Cour. Et l’autre exemple est celui d’un juge à la Cour qui a suivi le cheminement très cher aux syndicats de magistrats pour arriver à la Cour. Ce magistrat n’a jamais cessé faire ce que dénonce ANAMAH, il est même allé jusqu’à signer des documents ayant l’entête du palais national. Quand la FBH parle de mauvaise pratique dans la magistrature, elle sait de quoi elle parle.

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31 mai 2022 0 commentaire
Haïti-Nouveau code Pénal: L'ANAMAH plaide pour une prorogation du délai d'implémentation
Justice

Haïti-Nouveau code Pénal: L'ANAMAH plaide pour une prorogation du délai d'implémentation

Par La Redaction 26 avril 2022
écrit par La Redaction

Dans une correspondance adressée au chef du gouvernement, Ariel Henry en date du 26 avril 2022, l'Association Nationale des Magistrats Haïtiens (ANAMAH) rappelle l’obsolescence du code pénal actuel. Elle indique que le nouveau texte avait suscité a de remous et de protestations malgré sa publication dans les colonnes du journal le moniteur dans un numéro spécial le 24 juin 2020.

Haïti-Nouveau code Pénal: L'ANAMAH plaide pour une prorogation du délai d'implémentation

"Le feu Président Jovenel Moïse, avait cru utile d’ajourner son entrée en application au 24 juin 2022, pour calmer les effervescences certainement, mais, le temps disait-il, de permettre à un large public d’experts de s’en approprier et formuler des recommandations", a écrit l'ANAMAH.

Elle souligne qu'une cascade d’événements de nature socio-politique ont entravé les démarches sans toutefois parvenir à arrêter le cours du temps.

L’Association Nationale des Magistrats Haïtiens, alarmée par les errements excessifs de ce document et des graves conséquences qu’il pourrait augurer dans les Cours et Tribunaux, les centres carcéraux et dans les familles en général, attire votre attention sur la nécessité de proroger le délai d’implémentation de deux années au moins; ou, dans le meilleur des cas, le rétracter tout simplement.

26 avril 2022 0 commentaire
Haïti-insécurité: l'ANAMAH favorable à la délocalisation du Palais de Justice de Port-au- Prince
Justice

Haïti-insécurité: l'ANAMAH favorable à la délocalisation du Palais de Justice de Port-au- Prince

Par La Redaction 14 mars 2022
écrit par La Redaction

L’Association Nationale des Magistrats Haïtiens soutient les démarches du Barreau de Port-au- Prince tendant à exiger la délocalisation du Palais de Justice. Car, il faut bien se rendre à l’évidence que depuis un certain temps, la situation sécuritaire du pays est hors d’échelle, précise t-elle.

Haïti-insécurité: l'ANAMAH favorable à la délocalisation du Palais de Justice de Port-au- Prince

Elle dit observer depuis au moins deux ans, les plus hauts responsables des appareils de sécurité tourner en rond tel un animal tentant d’attraper sa propre queue. En clair, le remède au mal n’est pas pour bientôt.

Cela est d’autant plus évident que le Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique pour se donner bonne conscience, le 15 février dernier au Palais de Cassation, lors de sa prise de parole à la cérémonie d’intronisation du Nouveau Directoire National de l’ANAMAH, tentant d’approcher la problématique du dysfonctionnement du Tribunal de première Instance de Port-au-Prince,

Cette manière légère d’aborder ce sujet d’envergure pourrait convaincre les simples d’esprit de sa bonne foi et redistribuer la pression qu’il ressent sur les professionnels de la justice afin que ceux-ci puissent reprendre rapidement du service au bicentenaire dans les conditions que l’on sait.

Les autorités font preuve dans ce dossier d’un manque d’initiative cynique qui témoigne quelque part d’une absence de vision.

L’ANAMAH ne comprend toujours pas comment des gens doués de bon sens peuvent-ils s’imaginer voir évoluer dans le même espace le sanglier et la fleur de lys. Elle appelle à délocaliser l'institution.

14 mars 2022 0 commentaire
Haïti-Justice: le Juge Jean Wilner Morin est réélu à la présidence de l'ANAMAH 
JusticeActualités

Haïti-Justice: le Juge Jean Wilner Morin est réélu à la présidence de l'ANAMAH 

Par La Redaction 5 février 2022
écrit par La Redaction

Le Juge instructeur Jean Wilner Morin est maintenu à la tête de l'Association Nationale des Magistrats Haïtiens, lors des élections tenues le vendredi 4 Février 2022. Le nouveau comité directoire de l'ANAMAH  entrera en fonction le 15 février prochain, annonce l'Association dans une note .

Haïti-Justice: le Juge Jean Wilner Morin est réélu à la présidence de l'ANAMAH 
Juge Jean Wilner Morin

Un nouveau comité directoire est élu à la tête de l'Association Nationale des Magistrats Haïtiens. Le magistrat instructeur, Jean Wilner Morin est réelu à la présidence de l'ANAMAH pour un mandat de trois ans.

Les magistrats Merlyn TOUSSAINT, Robert JOURDAIN,Clivens DESRIVIÈRE,Jozier MOZEAU,Arhentz MARS et Maggy FLORESTAL sont élus respectivement Vice-président, Secrétaire général, Secrétaire général adjoint,Trésorier, Conseiller et Conseillère.

Le comité directoire fraichement élu sera installé dans ses nouvelles fonctions, le mardi 15 Février 2022, peut-on lire dans cette note acheminée à la rédaction de Presslakay.

5 février 2022 0 commentaire
Haïti/ Justice : ANAMAH se déclare solidaire des Juges Morin et Édumé après le transfert des policiers affectés à leur sécurité
Justice

Haïti/ Justice : ANAMAH se déclare solidaire des Juges Morin et Édumé après le transfert des policiers affectés à leur sécurité

Par La Redaction 6 octobre 2021
écrit par La Redaction

L’Association Nationale des Magistrats Haïtiens(ANAMAH) exprime de vives préoccupations suite au transfert des policiers affectés à la sécurité rapprochée des juges Jean wilner MORIN et Ikenson EDUMÉ. L'association voit en cette décision une menace à l'encontre des présidents de l'ANAMAH et de RENAMAH.  En ce sens, l'ANAMAH appelle tous les magistrats à la solidarité en faveur des juges MORIN et EDUMÉ.

" Les Magistrats Jean Wilner MORIN et Ikenson EDUMÉ sont à présent aux collimateurs du tout puissant CHARLES et seront peut être, dans les jours à venir, contraints à l'exil pour ne pas connaître le sort du bâtonnier DORVAL", lit-on dans une note de soutien aux deux magistrats concernés.

L' ANAMAH appelle tous les magistrats à témoigner leur solidarité aux deux juges dans ce contexte de grand banditisme. 

L'association syndicale dit réaffirmer son soutien au juge Jean Wilner MORIN tout en l’exhortant à la plus fine prudence.

6 octobre 2021 0 commentaire
Haïti-justice: L'Association Nationale des Magistrats opte pour l'installation de la 4ème judicature
Justice

Haïti-justice: L'Association Nationale des Magistrats opte pour l'installation de la 4ème judicature

Par La Redaction 25 septembre 2021
écrit par La Redaction

L’Association Nationale des Magistrats Haïtiens adhère à la pétition signée par près de 400 magistrats de toutes les juridictions du pays pour exiger l’installation de la quatrième judicature avant le 4 octobre 2021. Cette annonce a été faite vendredi 24 septembre par le juge Jean Wilner Morin.

Considérant que la troisième judicature a pris fin depuis le 3 juillet 2021.

Considérant que le président du conseil supérieur du pouvoir judiciaire, Magistrat René Sylvestre s’est éteint il y a plus de deux mois .

Considérant que le président de la république est assassiné le 7 juillet 2021.

Considérant que le docteur Ariel Henry qui occupe la primature est seul à bord de la barque de direction du pays parce que toutes les institutions et tous les pouvoirs sont quasi dysfonctionnels

Considérant que le pouvoir judiciaire est administré par le conseil supérieur du pouvoir judiciaire conformément à la loi de novembre 2007

Considérant que les élections sont déjà réalisées à travers toutes les juridictions pour le renouvellement des conseillers du CSPJ

Considérant qu’il est impérieux de travailler à l’indépendance du pouvoir judiciaire en Haïti

Considérant qu’il y a lieu de trouver le moyen le plus cadré à la loi pour une prise de fonction des conseillers de la quatrième judicature

De tout ce qui précèdent le directoire de l’Association Nationale des Magistrats Haïtiens adhère à la position des magistrats signataires de la pétition réclamant l’installation des conseillers élus et désignés de la quatrième judicature avant la nouvelle année judiciaire.

Voilà pour la position exprimée par la l'ANAMAH.

25 septembre 2021 0 commentaire
JUSTICE
ActualitésSociété

Haïti-Justice/ Le greffier Christophe Lesperance réintégré dans ses fonctions, l'OPC salue la démarche du MJSP.

Par La Redaction 20 avril 2021
écrit par La Redaction

Dans une note, l'Office de la Protection du Citoyen (OPC) salue la réintégration dans ses fonctions, le lundi 19 avril 2021, du greffier près le tribunal de première instance de la Croix-des-Bouquets, Christophe Lesperance, mise en disponibilité depuis plus de deux mois par le Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique.

Cette mesure, souligne le protecteur du citoyen, a été adoptée suite aux discussions engagées par l'OPC avec le ministre de la justice Rockefeller Vincent dans le cadre de la demande des bons offices sollicités par les différentes associations de magistrat (RENAMAH, ANAMAH, APM et AJUPHA), le 24 mars dernier.

Par cette décision, le ministre de la justice fait preuve d'esprit d'ouverture et de dépassement dans la résolution de la crise marquée par la grève illimitée des magistrats à travers les Cours et les tribunaux de la république, a poursuivi l'OPC.

Rappelons que le greffier près le tribunal de première instance de la Croix-des-Bouquets, Christophe Lesperance, avait été mise en disponibilité pour avoir siégé à l'audience présidée par la doyenne a.i du tribunal civil de la Croix-des-Bouquets sur l'action en habeas corpus exercée par les avocats des personnes accusées d'avoir monté un coup d'État contre le président contesté Jovenel Moïse, le 7 février dernier.

20 avril 2021 0 commentaire
Grand Dialogue National : L'ANAMAH et CASC déclinent l'invitation du Sénat de la république.
ActualitésPolitique

Grand Dialogue National : L'ANAMAH et CASC déclinent l'invitation du Sénat de la république.

Par La Redaction 2 février 2021
écrit par La Redaction

L' Association Nationale des Magistrats Haïtiens (ANAMAH) et la Coalition des Acteurs de la Société Civile (CASC) déclinent l'invitation du bureau du Sénat à prendre part au lancement du " Grand Dialogue National " initié par le président du Sénat Joseph Lambert, en vue de trouver une issue à la crise politique qui secoue le pays, les 3 et 4 février prochain à Tara's La Sapinière.

Si L'ANAMAH évoque des raisons strictement professionnelles pour justifier son refus, la CASC, de son côté, juge qu’elle ne dispose pas d’informations suffisantes qui puissent motiver sa participation à la tenue de ces assises. Elle cite notamment : la méthodologie qui sera suivie ; l’agenda proposé ; la liste des participants ; les termes de référence du forum.

À travers des correspondances signées par le magistrat Jean Wilner Morin et Édouard Paultre, les deux associations ont cependant salué cette initiative du Bureau du Sénat de la République dans ce contexte particulièrement troublant où des hommes se rébellent délibérement contre l'autorité suprême de la loi; les initiatives de bonne foi sont d'utilité dans ce contexte de trouble.

Le Président du Sénat Joseph Lambert s'apprête à lancer demain mercredi 03 février, le Grand Dialogue National où l'opposition politique et le pouvoir auront tour à tour à s'exprimer sur leurs désaccords. À la fin de ces deux journées d'assises un accord sera signé afin d'éviter le chaos prédit le 7 février prochain.

2 février 2021 0 commentaire
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