Le Collectif Défenseurs Plus dit avoir répertorié une trentaine de morts violentes pour le début de l’année 2022, au niveau de la zone métropolitaine de Port-au-Prince et dans des villes de province. Le co-directeur du Collectif Défenseurs Plus, Antonal Mortimé croit que ce chiffre annonce une année sanglante, pire que l’année dernière.
Depuis le début de l’année 2022, les cas de décès par balles se multiplient. Des jours sombrent se profilent à l'horizon. La machine infernale de l’insécurité intensifie sa course. Une trentaine de personnes évoluant dans différents secteurs sont déjà tombées sous les balles des assassins opérant dans la région métropolitaine et dans d'autres régions du pays, se désole le co-directeur du Collectif Défenseurs Plus M. Anthonal Mortimé.
Malgré la multiplication des actes de banditisme perpétrés dans le pays, le défenseur des droits humains dit constater que les autorités concernées se montrent insensible. Aucune mesure n’a été adoptée jusqu’à date en vue de mettre les malfrats hors d'état de nuire, constate avec amertume le numéro I du collectif défenseur plus.
De l'avis de M. Mortimé, le sort des citoyens est livré chaque jour aux gangs armés qui sèment le deuil et la terreur au sein des familles haïtiennes. Ce n'est en aucun cas la priorité des dirigeants haïtiens, regrette-t-il.
Le militant des droits humains en a profité pour inviter le conseil supérieur de la police nationale à élaborer un plan stratégique de sécurité en vue d’instaurer un climat de paix dans le pays pour l'année 2022 qui s'annonce pire que l'année dernière.
Entre jeudi 6 et samdi 8 janvier 2022, au moins 7 morts par balles ont eté recensés, parmi eux un ancien commissaire de police, Jean Cols Rameau, assassiné dans la capitale par des bandits armés.
Quand et comment le gouvernement d’Ariel Henry envisage de freiner l’élan de l’insécurité qui règne en maître dans le pays? Voilà une question qui à tout son sens.