Près de 600 cas de mort violente ont été recensés de janvier 2021 à date dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Ces données montrent clairement une banalisation du droit à la vie dans le pays, se désole Jocelyne Colas, directrice exécutive de la Commission Épiscopale Nationale Justice et Paix.
La directrice exécutive de CE-JLAP a fait ces déclarations vendredi matin au journal Grand Matinal de Radio Audience FM, à l’occasion de la journée internationale des Droits Humains célébrée le 10 décembre de chaque année.
D’après les observations de la CE-JLAP, sept (7) communes de la région métropolitaine, dont Port-au-Prince, Cité Soleil, Croix-des-Bouquets entre autres enregistrent le plus grand nombre de morts par balle, a- t- elle poursuivi.
En ce sens, la militante des droits humains dit constater à travers ces données, une banalisation du Droit à la vie où personne n’est à l’abri, ainsi que l’absence de la Police Nationale.