L'opposition politique n'en démord pas et des organisations sociales ne s'associent pas à cette activité qui selon eux est illégale et inconstitutionnelle. Considéré comme le processus qui permet à l'ensemble des citoyens d'approuver ou rejeter une mesure proposée par le pouvoir exécutif, un référendum est prévu pour le 27 juin prochain en Haïti.
L'objetif, permettre aux citoyens haïtiens de voter en faveur ou contre le changement de la constitution du 29 mars 1987. Trente quatre ans après la naissance de ladite constitution , un gouvernement constate nécessaire de la changer .
Régard croisé des citoyens à propos de ce sujet : Si pour plus d'un cette constitution représente un obstacle majeur pour le développement du pays, pour d'autres , c'est plutôt son application qui n'est pas effective .
Certains citoyens interrogés à ce sujet affirment que ne pas participer au référendum est un acte anti-constitutionnel, d'autres expliquent que le président Jovenel Moïse n'est pas légitime et ne peut engager le pays dans un changement de constitution arguant que son mandat a pris fin depuis le 7 février 2021 selon l'article 134-2 de la conctitution 1987 amendée.
Le pouvoir de son coté n'entend pas faire marche arrière. Des membres du Conseil Electoral Provisoire sont déjà envoyés dans divers département du pays pour sensibiliser la population majeure à y prendre part.
Faisons remarquer que des membres de la population sont d'avis que cette constitution mérite d'etre modifiée, mais ne s'entendent pas sur la manière dont le gouvernement veut procéder . Dans l'intervalle , une première cargaison de matériels non sensibles pour la réalisation de cette activité est déjà sur le sol haïtien.