Luis Rubiales s’est de nouveau défendu dans l’affaire de baiser forcé qu’il a donné à l’attaquante Jenni Hermoso, après sa démission de son poste de Président de la RFEF. Dans une interview accordée à Piers Morgan, diffusée ce mardi, le dirigeant de 46 ans estime que ses intentions étaient “nobles” et “enthousiastes “.
Même après avoir quitté la tête de la plus haute instance du football en Espagne, Luis Rubiales persiste à prouver que son geste partait d’une bonne intension. Lors d’une interview avec le journaliste anglais Piers Morgan, diffusée deux jours après sa démission de son poste de président de la RFEF, Rubiales a affirmé que le baiser forcé donné à l’attaquante de Pachuca, le soir de la finale de la Coupe du Monde féminine, n’était pas une agression.
"Il n'y a eu aucun préjudice, aucun contenu sexuel, aucune agression, rien de tout cela. La signification du baiser pour Jenni aurait été exactement la même que celle d'un baiser pour l'une de mes filles. Entre amis et famille, c'est très, très courant", a-t-il expliqué lors de cet entretien, dont un extrait a été dévoilé par The Sun.
D’un autre côté, l’ancien dirigeant du football espagnol a compris qu’il aurait dû agir de manière plus “solennelle”, “froide” et “diplomatique” tout en décrivant le baiser comme “un moment heureux, une fête, un moment euphorique”. Toutefois, il reste confiant que la vérité sera dévoilée.
“J'ai pleinement confiance que la vérité éclatera et que tout ira bien. Regardez mon visage, je suis un gars bien” a-t-il dit.
Alors que cette affaire, qui a éclaté le 20 août dernier, plonge M. Rubiales dans des déboires, Jenni Hermoso, loin de ce remue-ménage, a retrouvé le plaisir du terrain avec son club mexicain, Pachuca. Lors d’une rencontre remportée (2-1), dimanche, par les Tizas contre les Pumas D’IMAM, l’Éspagnol a été accueillie avec une haie d’honneur, un maillot spécial, une immense banderole et des applaudissements.