Sans une amnistie politique, le dialogue engagé par le premier ministre Jean-Henry Céant à la demande du président Jovenel Moise risque de ne pas aboutir. Le président Florvil Hyppolite l’a fait en 1889 et le pays en avait grandement bénéficié, affirme le numéro un de la PLANSPA, Dieudonné Lherisson.
Le secrétaire général de la Plateforme Nationale du Secteur Populaire Haïtien (PLANSPA), Dieudonné Lherisson, a invité les acteurs politiques et économiques à consentir une amnistie politique, à cultiver le pardon pour « panser ensemble » les plaies du pays.
« Nous devons nous unir et offrir au pays, au peuple haïtien, le meilleur cadeau en cette saison de fêtes », affirme l’ancien candidat à la députation qui dit croire qu’une amnistie politique est le meilleur présent qu’on puisse offrir à Haïti, pour l’engager sur la voie du progrès et du développement.
De nombreux chantiers ont par la suite été ouverts, a-t-il rappelé, citant notamment la construction du Marché en fer, communément appelé marché Hyppolite.
Il affirme prendre acte de l’appel à la trêve lancé par plus d’un. « Mais nous devons aller plus loin. Il nous faut une amnistie politique car nous sommes tous coupables, que nous soyons du pouvoir ou de l’opposition », martèle le natif de Marigot.
Le président Jovenel Moise a donné le ton en lançant le dialogue inter haïtien et en donnant mandat au premier ministre Jean-Henry Céant de mener les discussions, mais cela risque de ne pas aboutir sans une amnistie politique, estime Dieudonné Lherisson.
Helonie Lucien