L'organisation des citoyens pour une nouvelle Haiti se dit préoccupée par le dossier de l'incarcération Hija Philippe Djénicka dans le dossier de Petit Bois. Si tous les autres accusés sont libres tel n'est pas le cas pour Hija Philippe Djénicka qui croupisse en prison. Après avoir solicité l'intervention du ministre de la justice, l'Organisation des Citoyens pour une Nouvelle Haïti s'adresse cette fois à l'OPC en faveur de la jeune fille
"Monsieur le Protecteur,
L’Organisation des Citoyens pour une Nouvelle Haïti (OCNH), organisation de promotion et de défense des Droits Humains remplissant toutes les formalités légales pour son fonctionnement en Haïti vous présente ses compliments et tient à vous exposer ce qui suit :
- Le 7 févier 2021, la dame Djénicka Hija Philippe a été arrêtée, en marge de la loi, à Petit-Bois en compagnie de plusieurs autres personnes dont le juge à la Cour de Cassation Mg Yvickel Dieujuste DABRESIL;
- À cause d’une différence entre l’orthographe de son nom dans l’arrêt-ordonnance rendue par une composition de la cour d’appel de Port-au-Prince présidée par le juge Yves Altidor, et celle du nom figurant sur son acte de naissance, la concernée, contrairement aux autres personnes arrêtées pour les mêmes motifs, est toujours en prison ;
- Ses avocats imputent sa situation de privation de liberté à l’absence de Me Norah Amilcar Jean-François du pays, à qui ils doivent acheminer une requête ;
- L’OCNH est entrée en contact avec la concernée pour trouver une solution à la situation de la dame Djénicka Hija Philippe qui aurait dû retrouver sa liberté ;
- Informée de la situation, Me Jean-François a indiqué à l’OCNH qu’elle n’est pas la personne à qui adresser une requête dans ce cas précis.
Fort de tout ce qui précède, consciente que les droits de la dame Djénicka Hija Philippe ont été violés, par conséquent, au regard des 28.1 et 31 de la loi portant organisation et fonctionnement de l’OPC, l’OCNH sollicite de votre part en toute urgence la mise en branle de la Direction de Protection de l’OPC aux fins de mener des actions devant conduire à la libération de la dame Djénicka Hija Philippe.
En vous remerciant par avance de l’intérêt que vous porterez à cette démarche, l’OCNH vous prie d’agréer, Monsieur le Protecteur, l’expression de ses salutations patriotiques".
Il faut aussi signaler que la jeune fille avait elle aussi partagée une correspondance sur les réseaux sociaux pour faire passer ses complaintes. Mais rien n'est fait jusqu'à date.