Lors d'une conférence de presse, jeudi, à la Maison Blanche, l'attachée de presse, Karine Jean-Pierre a fait savoir qu'aucune grâce présidentielle n'est envisageable pour le fils du Président américain.

L'affaire Hunter Biden, fils du président américain, est loin d'arriver à son terme. Si dans un premier temps, un document officiel, publié le 20 juillet dernier, annonçait que le "jeune Biden" avait conclu un "accord de complaisance" avec le bureau du procureur de Delaware, acceptant ainsi de plaider coupable dans une affaire d'évasion fiscale ; mercredi 26 juillet 2023, un juge fédéral a suspendu l'accord jugeant qu'il portait également sur une affaire de violation de la législation sur les armes à feu.
Le juge a également contraint les procureurs à révéler que le fils du président faisait l'objet d'une enquête pour ne pas s'être enregistré en tant qu'agent étranger alors qu'il concluait des accords lucratifs avec l'Ukraine, la Chine et d'autres pays où il avait fait fortune. Ce qui a donc amené l'accusé à plaider non coupable.
Interrogée sur une éventuelle grâce présidentielle pour Hunter, l'attachée de presse de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre a clairement fait savoir que celle-ci n'est pas envisageable. "Non", a-t-elle répondu avant de passer à d'autres questions.
Alors que les élections arrivent à grand pas, les ennuis judiciaires de Hunter Biden, 53 ans, viennent à coup sûr perturber la campagne de réélection de son père qui vise de briguer un second mandat. De leur côté, les Républicains profitent de cette tension qui règne chez les Biden et mènent toujours une enquête parlementaire sur des conflits d'intérêts liant le Président américain et son fils. D'après les informations fournies par le Washington Times, le House GOP a même prévu d'amener un témoin clé à Capitol Hill dans les prochains jours pour offrir un témoignage potentiellement explosif sur les accords des Bidens à l'étranger.
De son côté, la Maison Blanche a rassuré que le Président n'était pas impliqué dans les accords commerciaux de son fils jugeant que ce dernier est "un simple citoyen et c'était une affaire personnelle pour lui".