La construction du canal sur la rivière Massacre se poursuit malgré les menaces de fermeture de la frontière par le gouvernement dominicain. Les paysans haïtiens à Ouanaminthe continuent les travaux de ce projet, initié sous l’ancien Président Jovenel Moïse, en vue d’irriger la plaine Maribaroux.
Malgré les dernières mesures adoptées par le gouvernement dominicain ; malgré la décision prise par celui-ci visant à fermer définitivement la frontière si les autorités haïtiennes ne font rien pour arrêter les travaux, les paysans ne lâchent rien. De jour en jour, le projet mis sur pied par l’ancienne administration du feu Président Jovenel Moïse prend forme. Une situation qui risque d’aggraver davantage les relations des deux pays qui partagent l’île d’Haïti.
Bien que les autorités au niveau du gouvernement n’ont encore rien dit sur ce dossier, des personnalités de la société civile ont déjà pris position parmi eux le coordonnateur de l’UNNOH, Josué Merilien ; l’ancien ministre des Travaux Publics, Nader Joiséus ; l’ex-Première Dame, Martine Moïse, le Coordonnateur du parti politique EDE, Claude Joseph ; ainsi que le DG de la BMPAD, Ignace Saint-Fleur qui plaide en faveur de l’équilibre ; et tant d’autres.
Le gouvernement américain qui suit de près ce conflt diplomatique entre Haïti et son voisin, la République Dominicaine, a déjà alerté, via ses ambassades, ses ressortissants dans les deux pays. Jusqu’au 14 septembre, les citoyens américains présents en Haïti pourront traverser la frontière si aucune solution n’est trouvée à cette crise car le gouvernement dominicain entend fermer définitivement ses postes frontalières à partir de cette date.