Stephen Sondheim, un des plus grands auteurs de comédie musicale est décédé et les superlatifs n’ont pas manqué à son sujet. Ce grand auteur du dernier tiers du XXe siècle, qui vient de mourir, le 26 novembre, dans sa maison de Roxbury, dans le Connecticut, à l’âge de 91 ans, fut vite considéré comme le « Génie de Broadway , rapporte le monde.
Car celui que le New York Times qualifie, avec raison, dans le titre de sa nécrologie, de « Titan de la comédie musicale », était unanimement révéré, en particulier dans les pays de langue et de culture anglo-saxonne. Lorsque ses anniversaires étaient fêtés au Lincoln Center ou à Carnegie Hall, à New York où sa maison était voisine de celle de l’actrice Katherine Hepburn, qui le harcelait quand elle l’entendait jouer du piano.
On se souvient encore de Meryl Streep (dont on sait peu qu’elle commença sa carrière de comédienne en 1974 avec une pièce dont Sondheim avait écrit la musique), Christine Baranski et Audra McDonald dans une version hilarante de The Ladies who Lunch, chantée en téléconférence, un verre d’alcool à la main, pendant le confinement, pour le quatre-vingt-dixième anniversaire du musicien et parolier.
Il faut rappeler que le président Barak Obama, en lui remettant en 2015 la médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute distinction civile du pays, avait eu les mots justes : "Comme compositeur, parolier et comme genre à lui seul, Sondheim pose des défis à son public. Ses succès les plus grands ne sont pas des airs que vous pouvez fredonner, ce sont des commentaires sur les chemins que nous n’avons pas empruntés et les souhaits qui ne se sont pas réalisés".