La force multinationale dont le Kenya devrait diriger en Haïti commence à prendre une nouvelle phase. Au moins 4 pays ont déjà dit oui.

L'offre du gouvernement du Kenya d'envisager de prendre l'initiative d'aider Haïti à combattre des gangs lourdement armés a été cimentée après que les responsables américains ont appris que la nation d'Afrique de l'Est était disposée à diriger une force multinationale en Haïti.
L'administration Biden avait envoyé un agent américain là-bas, a fait savoir Miami Herald.
"Ce que nous devions faire maintenant, c'était essayer de trouver un pays qui dirigerait cette chose. Maintenant que nous pensons avoir trouvé cela, nous verrons après l'évaluation", a fait savoir Todd Robinson, secrétaire d'État adjoint au Bureau des affaires internationales de stupéfiants et d'application de la loi au média floridien.
Robinson estime que le coût d'une telle mission se situe entre 200 et 400 millions de dollars par an tout en reconnaissant qu'il n'y a aucun moyen de facturer directement les pays car il ne s'agit pas d'une véritable opération de maintien de la paix de l'ONU.
La Jamaïque, les Bahamas, Antigua et Barbuda ont déjà dit oui pour envoyer des soldats en Haïti.