Condamné à neuf ans de prison pour le viol d'une jeune femme albanaise à Milan, Robinho a vu sa peine confirmée par la Cour de cassation de Rome, ce 19 janvier. Mais l'ancien footballeur brésilien du Real Madrid étant actuellement dans son pays, la justice italienne va devoir demander l'exécution de la peine au Brésil.

Robinho ne peut plus faire appel. Comme le rapporte mercredi UOL, la Cour de cassation de Rome a rejeté le dernier recours du footballeur brésilien de 37 ans, condamné à neuf ans de prison pour le viol collectif d'une jeune femme albanaise à Milan.
La justice italienne a confirmé la même peine pour Ricardo Falco, ami du joueur. Les avocats de Robinho ont par ailleurs fait savoir qu'une indemnisation de 60.000 euros serait versée à la victime.
Les faits, survenus à la sortie d'une boîte de nuit de Milan, remontent à janvier 2013. À l'époque, Robinho était sous contrat à l'AC Milan. La plaignante, une Albanaise âgée de 23 ans, avait accusé six personnes. Le footballeur, rentré au Brésil avant le développement de l'enquête, avait reconnu avoir eu une relation sexuelle avec la jeune femme, mais nié les accusations de viol.
Malgré ses contestations, Robinho a d'abord été condamné en première instance à cette peine de neuf ans de prison. Puis également en deuxième instance, en 2020, après avoir interjeté appel.
À l'annonce de la décision de la Cour de cassation de Rome, Robinho se trouvait toujours dans son pays natal. Comme le Brésil n'extrade pas ses ressortissants nés sur son territoire, l'ancien attaquant du Real Madrid ne devrait pas se retrouver immédiatement derrière les barreaux. Si les autorités italiennes peuvent demander l'exécution de la condamnation au Brésil, cette procédure risque de prendre un certain temps: elle nécessite que l'appareil judiciaire brésilien homologue la peine prononcée en Italie.