
CP: Page Facebook journaliste Valery Numa.
Chaque année, le 8 mars, la journée internationale des droits des femmes -parfois appelée à tort "journée de la femme"- pointe les inégalités liées au sexe, dénonce le sexisme quotidien et célèbre les luttes féministes. La date, officialisée par l'ONU depuis 1977, est l'occasion de manifestations à travers le monde
Permettez-moi de vous rappeler qu'il ne s’agit pas d’une nouvelle fête consumériste qui célèbre la gente féminine, mais bien d’un rappel de la lutte quotidienne des Femmes dans toute leur multiplicité et leur pluralité face aux multiples discriminations qu’elles subissent encore partout dans le monde, surtout en Haïti.
Alors que l'inégalité entre les sexes est l'injustice la plus flagrante de notre époque et le plus grand défi que le monde doit relever en matière de droits de l'homme, l'ONU Femme a retenu le thème "Je suis de la Génération Égalité : levez-vous pour les droits des femmes" pour marquer la journée internationale des droits des femmes cette année. Toujours dans le même but... parvenir à l’égalité des sexes et au respect des droits fondamentaux pour toutes les femmes, quelque soit leur âge ou origine.
Ce 8 mars doit être une journée de réflexion afin de trouver les meilleurs moyens d'exiger la parité salariale, le partage égal des soins non rémunérés et du travail domestique, la fin du harcèlement sexuel et de toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles, les services de soins de santé qui répondent à leurs besoins, ainsi que leur participation égale à la vie politique et à la prise de décisions dans tous les domaines de la vie. Cette journée est l’occasion de réclamer une égalité réelle, fondée à la fois sur les luttes des femmes seules et sur les luttes communes avec les hommes, au-delà de la dénonciation des injustices et des violations et de la dignité.

Jn Louis Willy
jnlouiswilly405@gmail.com