Tinès Salvant, la legende de la musique haïtienne des années 80 et 90, dévoile ses secrets les plus intimes à Guy Wewe

Tinès Salvant, la legende de la chanson des années 80 et 90

Tinès Salvant, la legende de la musique haïtienne des années 80 et 90, dévoile ses secrets les plus intimes à Guy Wewe

De la bonne nostalgie ! Tinès Salvant, un nom qui a su conquérir les cœurs dans les années 80 et 90 refait surface. Chanteur de variété, cet artiste qui a débuté sa carrière à l’âge de 15 ans a marqué toute une génération. Originaire de Dondon, dans le Nord, il s’est fait un nom dans les chansons qui traitent des sujets de l’amour. Si la jeune génération très prisée dans le rap et le rabòday ne reconnait pas l’interprète de « Lè w manyen m », c’est qu’il n’est plus actif sur la scène musicale. Au micro de Guy Wewe, l’animateur vedette de Guy Wewe Radio A, Tinès Salvant a une fois de plus donné aux amoureux de la bonne musique l’occasion de rêver.

Tinès Salvant, la legende de la chanson des années 80 et 90
Tinès Salvant, la legende de la chanson des années 80 et 90

Souriant on ne peut plus et égale lui-même, le chanteur de charme a avoué en trombe que la jeunesse d’aujourd’hui ne tombe pas sous le charme de sa musique parce que tout simplement « le travail n’a pas été fait au niveau des médias ». Contrairement à ceux qui chantent l’amour sans grand engagement, Ernest Salvant, de son vrai nom, s’est montré en vrai naturaliste qui connaît parfaitement la beauté féminine. Il ne le cache pas d’ailleurs ; bien au contraire, il le confirme lui-même tout en reconnaissant que chacun à sa propre conception de la beauté. « Celle-ci réside dans le comportement de la femme créole ».

Tinès est de nature très sentimental. Il n’existe pas d’inadequation entre ce qu’il exprime à travers sa musique et ce qu’il vit réellement. Ses textes notamment « Lè w manyen m », « Milourie Bèl Nègès » et « Bèl fanm kreyòl » le reflètent parfaitement.

Passionné de la beauté de la femme haïtienne, comme il le dit au micro de l’animateur, sa grande carrière de presque 30 ans dans la musique a trouvé inspiration dans cette dernière. Il confesse sa flamme pour les belles femmes. « Aurai-je assez de temps sous la lumière du soleil pour aimer toutes les belle femmes de la Terre ? » répète celui pour qui l’amour ne consiste pas seulement à dire « je t’aime ». « Aimer, c’est s’approprier de la personne qu’on aime » a-t-il tranché.

Tinès a pris naissance à Dondon, une commune située à environ 36 kilomètres du Cap-Haïtien. Il a fait ses études primaires à l’école Nationale Vincent Ogé de Dondon puis ses études secondaires au Lycée Philippe Guerrier du Cap-Haïtien. Il a fait ses débuts dans la chanson dès l’âge de 4 ans, à l’église sous l’instigation de sa grand-mère paternelle qui était pianiste et vocaliste.

Loin des grands concerts et événements musicaux, celui qui a su conquérir les cœurs grâce à des titres comme « Malere », « Malere pa chyen », « Kè m chavire », Chalè lanmou » vit paisiblement sa vie du côté de la Floride. Par moment, sur invitation de son manager et quelques amis, il rentre en Haïti pour faire ce qu’il peut faire de mieux, « faire palpiter les cœurs » lors d’un gala, d’un banquet ou d’une fête quelconque.

Aujourd’hui célibataire, Tinès Salvant, amoureux de son état, avait bel et bien rencontré sa Milourie, sa belle femme créole comme il a tendance à le répéter. Celle qui correspondait au mieux à sa conception de la beauté. Alternant les moments intenses et les vicissitudes de la vie, il a réussi à fonder avec elle un foyer. De celui-ci, plusieurs enfants sont nés.

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