Trois mois de détention préventive pour les haïtiens accusés du quadruple meurtre à Dajabón

Par la Rédaction
Trois mois de détention préventive pour les haïtiens accusés du quadruple meurtre à Dajabón

Accusés par la police Dominicaine dans le meurtre de quatre personnes d’une même famille en République Dominicaine, quatre Haïtiens et deux citoyens dominicains sont condamnés, ce lundi 18 septembre 2023, à trois mois de prison. C’est ce qu’a indiqué le média dominicain Diario Libre.

Les citoyens haïtiens Maxos Olus, Frandy Luimenez, Hebinice Jiken et Wilis Yan ainsi que deux Dominicains dénommés José Morillo, 24 ans et Pacheco Beltrán, 53 ans, accusé dans le quadruple meurtre à Dajabón, sont condamnés, ce lundi. La juge Aleyda Franco Tejada, du Tribunal de la circonscription judiciaire de Dajabón, a imposé trois mois de détention préventive, comme mesure de contrainte, à l'encontre de ces six individus qui ont tous été envoyés à la Forteresse Beller de Dajabón.

Selon les informations fournies par la Police locale, trois autres personnalités qui auraient participé au crime survenu, lundi 4 septembre dernier, ont été abattues dans des échanges de tirs avec les forces de l’ordre.

À rappeler que les quatre personnes tuées sont Ramón Eugenio Medina Hernández (Papito), Carmelina Antonia Cabreja Ramos, Cristopher Daniel Medina Cabreja et Charlo Veloz Quesada. Cristhian de Jesús López Cabreja a également été grièvement blessé lors de l’attaque.

Toujours d’après les informations fournies par le média dominicain, les autorités avaient établi à titre préliminaire que le quadruple délit a été commis au cours d'un vol. Elles ont noté que les accusés ont volé dans la maison des victimes, un fusil de marque Maverick, modèle 88, calibre 12, numéro de série MV93231, une lampe de poche, trois paires de chaussures, un sac à dos, des parfums, une somme approximative de quatre-vingt mille pesos (80 000,00 RD$) et sept (7) téléphones portables.

Les autorités policières en RD, avance Diario Libre, ont souligné que les inculpés font partie d’une bande criminelle spécialisée dans des actes de vol perpétrés à l’intérieur de certaines maisons, des fermes et des entreprises. Ils utilisent des armes à feu artisanales appelées Chagón.

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