L’administration Biden dispose d’une enveloppe de 200 millions de dollars pour financer la mission de sécurité qui doit bientôt intervenir en Haïti en soutien à la PNH dans sa lutte contre le grand banditisme. C’est ce qu’a déclaré, lundi 2 octobre 2023, l'ambassadrice américaine auprès des Nations-Unies, Linda Thomas Greenfield.
La résolution qui donne droit à une force multinationale d’intervenir sur le sol haïtien a été votée, lundi, par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Sachant maintenant que l’arrivée de la mission est imminente dans le pays, le gouvernement américain, qui avait dirigé en coulisses les pourparlers pour un vote favorable du document, dispose déjà d’un montant pour la financer.
Deux-cent millions de dollars, c’est donc la somme que l’administration Biden se dit prête à investir dans l’intervention de la force multinationale bien qu’elle sache que cette dernière coûtera bien plus.
"Nous avons l'intention de travailler avec notre Congrès pour fournir un soutien de 100 millions de dollars, puis le ministère de la Défense est prêt à fournir un soutien solide, qui atteindra également 100 millions de dollars", a déclaré, quelques heures après le verdict du Conseil, l'ambassadrice américaine auprès des Nations-Unies, Linda Thomas. Greenfield.
« Et même si nous ne savons pas, en fin de compte, ce que cela coûtera, nous chercherons, maintenant que cette résolution est en place, la contribution d’autres pays. » a-t-elle poursuivi.
Depuis que la résolution 2699 a bénéficié d’un vote favorable par les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU (13 ont voté pour et deux abstentions à savoir la Russie et la Chine), on ne parle désormais que du déploiement de la mission internationale de sécurité qui sera dirigée par le Kenya qui dispose déjà d’un contingent de 1000 policiers.