Violences en Haïti | le RNDDH exige des explications de la part du Gouvernement

Violences en Haïti | le RNDDH exige des explications de la part du Gouvernement

Dans un communiqué publié, hier lundi, le RNDDH exige les autorités étatiques de fournir des explications suite à l’intensification des attaques perpétrées par les gangs armés contre les membres de la population dans différentes zones du pays. L’organisme de défense des droits humains pointe du doigt le Gouvernement qui a annulé le plan stratégique élaboré par la PNH en 2022. Un plan qui avait pour but de circonscrire les gangs armés dans leur fief.

Ces derniers mois, les violences perpétrées contre les membres de la population ont augmenté de manière exponentielle. Diverses localités de la région métropolitaine ainsi que d’autres villes de province, dont Source Matelas dans la commune de Cabaret, deviennent le théâtre des affrontements sanglants entre gangs armés. De ce fait, le RNDDH a exigé aux autorités au niveau du Gouvernement de fournir des explications et condamne les nombreux massacres qui ont eu lieu dans diverses localités du pays.

 » Nous condamnons avec véhémence le climat de terreur instauré et maintenu dans le pays par ceux-là même qui doivent protection à la population haïtienne. Il est clair que les bandits armés, protégés par la coalition politique au pouvoir, ont reçu carte blanche pour s’en prendre à la population civile livrée à elle-même », a lâché le RNDDH.

Par ailleurs, l’organisme de défense des droits humains en Haïti a soutenu que l’annulation du plan stratégique élaboré par les autorités policières en vue de circonscrire les gangs armés dans leur fief est la cause de la prise totale du territoire national par ces derniers.

 » Aujourd’hui, c’est justement la révocation par les autorités étatiques, de ce plan de contrôle stratégique mis en place par la PNH, qui permet aux gangs armés de contrôler totalement la zone métropolitaine », a expliqué l’organisation.

Alors que les attaques meurtrières des gangs armés s’intensifient un peu partout dans le pays, les autorités concernées n’ont jusque-là pris aucune disposition pour les freinées. Si le Premier Ministre Ariel Henry, à travers ses tweets, continue à saluer les efforts de la PNH, cependant, aucune décision n’est encore prise pour stopper les méfaits des assaillants.

Par conséquent, certains qualifient les autorités concernées comme étant les complices d’un projet machiavélique visant à éliminer systématiquement la population. D’autres estiment tout simplement que le gouvernement dirigé par le PM defacto est dépassé par les événements.

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